CÉAS de la Mayenne
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ACTUALITÉS

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05/11/2018

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Vous êtes d’accord ou non ? Mais avec quoi déjà ?

Les 16 et 17 octobre 2018, pour Ouest-France, l’Ifop a réalisé un sondage par questionnaire auto-administré en ligne auprès d’un échantillon de 1 006 personnes censées être représentatives de la population française âgée de 18 ans ou plus.

Dans la présentation des résultats, l’Ifop utilise le jargon habituel pour crédibiliser la démarche qui « respecte fidèlement les principes scientifiques et déontologiques de l’enquête par sondage ».

Bien entendu, ceux qui ont répondu pouvaient ne pas avoir d’avis… Même si, quand une seule réponse était requise, les pourcentages pour l’ensemble sont systématiquement de « 100 % ».

L’Ifop diffuse l’« intervalle de confiance situé de part et d’autre de la valeur observée et dans lequel la vraie valeur a une probabilité déterminée de se trouver » – bref, les marges d’erreur. L’exemple retenu porte sur un échantillon de 1 000 personnes. Dès lors, quel crédit apporter aux résultats quand l’Ifop fournit des scores, par exemple, en fonction du niveau d’éducation ou encore du vote à la présidentielle de 2017 (premier tour) ? Là, on n’est plus sur un effectif de 1 000 personnes, mais sur un effectif pouvant être inférieur à 100…

La première question est : « Selon vous, qui détient le pouvoir aujourd’hui en France ? » Dans les items proposés, il n’y a pas le Parlement qui – en France – détient quand même le pouvoir de voter les lois et de contrôler le Gouvernement… « Détenir le pouvoir ? » Le pouvoir de quoi ? Peut-on apporter le moindre crédit à un sondage recourant à un vocabulaire aussi équivoque ?

Quelques questions plus loin, l’Ifop souhaite mesurer l’adhésion à l’idée de confier la direction du pays à des experts non élus. Quelle idée ! Voici la question posée : « Certains pensent que la France doit se réformer en profondeur pour éviter le déclin mais qu’aucun homme politique élu au suffrage universel ne disposera plus du pouvoir nécessaire pour mener à bien ces réformes et que dans ce cadre, il faudrait que la direction du pays soit confiée à des experts non élus qui réaliseraient ces réformes nécessaires mais impopulaires. Vous personnellement, êtes vous tout à fait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord ou pas du tout d’accord avec cette opinion ? »

Mais de quelle opinion s’agit-il déjà – tellement longue est la question ? À quoi doit-on répondre ? Bref, 59 % des Français seraient d’accord. Mais d’accord avec quoi ? Bien sûr, avec l’avis personnel du rédacteur car difficile d’être convaincu par la neutralité de la « question »…

La seule chose à retenir de ce questionnaire : l’enjeu de l’éducation populaire afin de développer massivement l’esprit critique.

24/10/2018

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Coup dur pour les associations… Services à la personne : et voilà la TVA !

L’article 20 du Projet de loi de finances pour 2019 opère une mise en conformité du régime de TVA des services à la personne avec le droit de l’Union européenne (1). Cela va peser lourd pour les associations autorisées ou agréées. Pour autant, comme si cela était déjà anticipé, cette mesure ne suscite pas de très vives réactions. C’est vrai qu’une récente négociation sur les cotisations sociales patronales s’est avérée positive pour les opérateurs.

Jusqu’à présent, les associations bénéficient d’une exonération de TVA pour l’ensemble de leur activité – quelle que soit la situation (de fragilité ou non) du bénéficiaire –, ce qui exposerait la France à une condamnation par la Cour de justice de l’Union européenne.

L’activité en question, c’est l’« aide de confort ». En quoi la suppression de l’exonération de TVA peut-elle poser problème ? Pour l’usager, c’est une facture qui augmente de 20 % (petits travaux de jardinage) ou de 10 % (entretien de la maison et travaux ménagers, travaux de petit bricolage). Le risque, c’est le coup de frein au développement de l’aide de confort. Or, celle-ci contribue à équilibrer les comptes des associations, étant entendu que l’activité auprès des personnes fragilisées est encadrée par des financeurs (dont les Conseils départementaux) peu enclins à des largesses budgétaires.

Ainsi, dans l’hypothèse où le Parlement vote en l’état l’article 20 du Projet de loi de finances, les associations de services à la personne seront toujours exonérées de TVA pour les prestations assurées auprès d’un public en situation de fragilité ou de dépendance, tels « les enfants de moins de 3 ans, les mineurs et les majeurs de moins de 21 ans relevant du service de l’Aide sociale à l’enfance, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les personnes atteintes d’une pathologie chronique et les familles fragiles économiquement ». Par contre, ces mêmes associations devront sectoriser leur activité et pratiquer de la TVA sur les prestations auprès du public non fragile ou non dépendant – et donc avec deux taux différents de TVA.

Cette mesure, si elle est adoptée, va enrichir l’État et appauvrir les associations, au minimum freiner leur développement. C’est injuste au regard de l’antériorité des associations sur ce champ des services à la personne, de leur investissement auprès des plus fragiles, des efforts produits pour l’amélioration de la qualité des prestations.

Le 11 octobre, à l’Assemblée nationale, la Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, présidée par Éric Woerth, a adopté l’article 20 sans modification. Il n’y a pas eu de débat sur cet article.

Stéphanie Vandalle, avocate associée à la société Taj, du réseau Deloitte, a déjà observé que la perte du bénéfice de l’exonération de TVA entraînerait ipso facto la perte du bénéfice de l’exonération d’impôt sur les sociétés.

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(1) – Directive n° 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006 relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée (article 132).

11/10/2018

Pour les vieux de 77 ans, ou ceux qui s'en approchent... La Tentation d'être heureux, de Lorenzo Marone (2016)

La Tentation d’être heureux est le troisième livre du romancier italien Lorenzo Marone. Plusieurs fois primé, l’ouvrage a révélé l’auteur. L’histoire a même déjà fait l’objet d’une adaptation au cinéma par le réalisateur Gianni Amelio. Traduit de l’italien par Renaud Temperini, le livre est publié en 2016 par les éditions Belfond.

 

 

 

 

10/10/2018

Christophe Mézange codirige une encyclopédie. La pluralité des messianismes dans le judaïsme ancien

Administrateur du CÉAS de la Mayenne, responsable de la licence d’histoire à l’UCO Laval et enseignant en histoire antique, Christophe Mézange est membre d’un groupe d’une dizaine de chercheurs, l’HiJuCa (Histoire du judaïsme et du christianisme ancien), rattaché à l’unité « Orient et Méditerranée » du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Avec Xavier Levieils et David Hamidovic, il codirige une Encyclopédie des messianismes juifs dans l’Antiquité, parue aux éditions Peeters.

 

 

24/09/2018

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Suppression de postes à l’Éducation nationale
Ce que la démographie nous enseigne…

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé la suppression de 1 800 postes, en 2019-2020, dans le second degré (collèges et lycées) et les services administratifs. On peut supposer que le ministre a pris en compte l’évolution des naissances annuelles avant de prendre sa décision. De fait, les bébés, quelques années plus tard, deviennent les élèves des écoles du premier degré.

Il y a eu un « pic » des naissances en 2000 : très précisément 807 405 pour la France entière, soit un gain de 50 000 par rapport à 1997. Une part importante de ces bébés de l’an 2000 ont quitté ou vont quitter le lycée pour rejoindre l’université.

On focalise sur l’année 2000 en oubliant parfois que la natalité, en France, est restée à un niveau élevé durant toute la décennie 2000. Un record est même atteint en 2010 avec 832 799 naissances, soit quelque 25 400 naissances en plus par rapport à l’an 2000. Ces bébés de 2010 ne sont pas encore au collège, mais vont bientôt le rejoindre.

Par contre, en 2015, malgré l’apport de la natalité à Mayotte, les naissances en France redescendent sous la barre des 800 000 et leur chute se poursuit en 2016 et 2017. Ainsi, près de 833 000 naissances en 2010 (sans Mayotte) ; environ 767 000 en 2017 (avec Mayotte). Nous laissons à chacun le soin de calculer le nombre de classes à fermer dans les toutes prochaines années et/ou de réfléchir à quelle politique d’accueil des immigrés il convient de mettre en œuvre.

15/09/2018

Treize ans de reconstruction après les bombardements de 1944. La basilique Notre-Dame-des-Miracles, à Mayenne

Les Journées européennes du patrimoine sont toujours l’occasion de découvertes inattendues – même dans les monuments les plus connus dans le département. Le 16 septembre 2017, le Pays d’art et d’histoire Coëvrons-Mayenne l’a encore démontré lors de la visite guidée de la basilique Notre-Dame-des-Miracles, à Mayenne.

13/09/2018

La religion romaine à l'époque de la République : des pratiques profondément ritualistes

La religion romaine est une religion polythéiste, comme la plupart des religions antiques, excepté le judaïsme, et elle a la particularité d’être profondément ritualiste. Elle conserve en effet ses rites, même lorsqu’elle en a perdu le sens et l’esprit. Ainsi, sous la République (509 – 27 avant J.-C.), et même sous l’Empire (27 avant J.-C. – 476 après J.-C.), les Romains pratiquent toujours des rituels archaïques, bien qu’ils ne sachent plus leur signification. Mais ils considèrent que la conservation de ces rituels est indispensable, car elle plaît aux dieux, et dans la mesure où cela a plu aux dieux autrefois et qu’ils l’ont manifesté en envoyant des événements bénéfiques, les Romains perpétuent ce rituel.

12/09/2018

La Vague, de Todd Strasser (1981). "L'extraordinaire pouvoir de pression du groupe"

En 1981, s’inspirant d’un téléfilm diffusé la même année, lequel s’inspirait lui-même de faits réels survenus en 1967, Todd Strasser, sous le pseudonyme de Morton Rhue, publie La Vague aux États-Unis, roman qui sera traduit et édité en 2008 en France. Dans un avant-propos paru dans la version originale du livre (1981), Harriet Harvey Coffin (TAT Communications Company) présente La Vague comme la version romancée de faits qui se sont réellement produits dans un lycée à Palo Alto, en Californie.

 

 

 

10/09/2018

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Le documentaire va-t-il susciter des vocations ?
De chaque instant, de Nicolas Philibert (2018)

Nicolas Philibert, réalisateur entre autres du Pays des sourds (1992) ou d’Être et avoir (2002), a consacré son dernier documentaire, De chaque instant, à la formation des infirmiers en France, plus précisément à l’institut de formation de la Croix-Saint-Simon, à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

Des soucis de santé ont amené Nicolas Philibert plusieurs fois à l’hôpital et ce film est comme un hommage à l’ensemble des infirmiers. Dès lors, très intéressé par les questions d’apprentissage, le documentariste a choisi l’angle de la formation des futurs professionnels du « prendre soin ».

Le long-métrage (105 mn) s’articule en trois parties : 1) La formation à l’institut ; 2) Les stages ; 3) Le retour sur les bilans de stage avec les formateurs référents. Réaliser un documentaire sur un thème précis, ce n’est pas forcément tout montrer… même si c’est techniquement possible. Le cinéma a ses contraintes, notamment en termes de durée, de rythme, voire d’éthique.

La première partie, sur la formation à l’institut, est d’un très grand intérêt. Elle nous montre des enseignements – plutôt des travaux pratiques – qui se déroulent en petit groupe, sans pression particulière, vraiment dans la bonne humeur, avec des formateurs qui prennent le temps de bien expliquer, de montrer, de guider, de rassurer… Comment le documentaire pourrait-il ne pas susciter de vocations ? Cette première partie a néanmoins ses propres limites : le référentiel de formation ne prévoit pas uniquement de tels travaux pratiques. Le cours sur les neuroleptiques en est une rapide illustration. Bien sûr, l’apprentissage pratique des règles d’hygiène et des actes techniques est plus dynamique, au cinéma, qu’un cours magistral. Le lavage des mains et ces actes techniques sont importants, essentiels même, mais à eux seuls ils ne peuvent constituer les seuls apprentissages utiles et nécessaires…

Avec les stages, la deuxième partie est une immersion dans des terrains professionnels. On découvre la très grande diversité des lieux d’exercice du métier, et cet aspect est également très intéressant (1). Dans cette deuxième partie, les actes techniques sont encore omniprésents, mais cette fois-ci, il y a des patients, chez lesquels on perçoit, face à des étudiants encore un peu néophytes, à la fois de l’inquiétude, de l’indulgence, mais aussi de la reconnaissance. On perçoit également le souci des tuteurs de stage de transmettre leurs savoir-faire et leurs qualités relationnelles. Bref, des tuteurs de stage pleinement dans leur rôle, très facilitateurs, qui eux aussi donnent envie de s’engager dans ce beau métier du soin.

La troisième partie – le retour sur les bilans de stage avec les formateurs référents – peut mettre mal à l’aise. Tout s’y complique… Là, on voit des étudiants craquer, pleurer… Du moins retient-on plus particulièrement ces séquences qui sont douloureuses pour tous. Des tuteurs de stage, des médecins, apparaissent tout à coup de véritables tyrans et il faut vraiment être motivé pour s’accrocher et poursuivre sur cette voie du « prendre soin ». Les étudiants ainsi désemparés vont poursuivre car ils sont dans la dernière ligne droite de leur formation, mais l’enthousiasme sera-t-il toujours là ?

Le parti-pris de Nicolas Philibert est un peu déconcertant. Il fallait sûrement dire que le secteur de la santé est lui aussi marqué par le manque de moyens humains, matériels, financiers, mais là, ce sont des problèmes de management qui ressortent. Quand un tuteur de stage met la barre trop haut, au risque de générer du stress chez un étudiant, cela ne va pas spontanément générer de la professionnalité. La plus grande difficulté pour les étudiants infirmiers, on aurait pu penser qu’elle viendrait des patients ; on ne l’aurait pas imaginée à ce niveau.

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(1) - Nous ne développerons pas ici ce que l’étudiant en psychiatrie donne à voir de son métier car la séquence peut paraître caricaturale. On ne comprend pas d’emblée qu’on a affaire à un étudiant en soins infirmiers.

06/09/2018

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Les maisons de retraite fabriquent de la désespérance chez les proches

Dans son édition du 31 août 2018, en page Pays de la Loire, Ouest-France publie un article sur quatre colonnes, intitulé « Maison de retraite : “On fabrique des grabataires” ». Sans aucun commentaire du journal (hormis deux lignes de chapeau), il s’agit du témoignage brut d’une personne dont la mère, malade d’Alzheimer, est résidente « dans un Ehpad (1) de la Mayenne ».

Cet article nous apparaît comme étant une bévue de la part de Ouest-France. En effet, la publication de ce témoignage, qui stigmatise l’ensemble des Ehpad de la Mayenne par amalgame, est critiquable sur le plan déontologique.

Puisqu’il s’agit d’un témoignage brut, il avait plus sa place dans un courrier des lecteurs ou, à la rigueur, dans une rubrique « Point de vue ». En publiant cet article en page d’informations régionales, le plus grand journal français de la presse quotidienne régionale (PQR) lui apporte de la crédibilité et il en légitime les contenus. Un souci de rigueur aurait pu amener le journal à recueillir des avis contradictoires (direction de l’Ehpad, par exemple) et / ou des commentaires plus experts (Agence régionale de santé, Conseil départemental, etc.).

Ce contexte nous fait penser au documentaire de Jean-Albert Lièvre, Flore (2) : une personne malade d’Alzheimer, accueillie successivement dans deux établissements parisiens, voit sa santé très fortement se dégrader. Ses enfants ne le supportent pas et ils organisent le retour de leur mère, chez elle, en Corse. Elle y arrive en étant grabataire, avec des escarres, mais grâce à un environnement humain exceptionnel, elle va peu à peu retrouver de l’autonomie, jusqu’à pouvoir nager dans la mer ! Malgré tous les soins prodigués, cette personne malade – Flore – va décéder quelques mois plus tard, mais le documentaire reste sur les images d’une personne radieuse. La maladie est implacable…

Il est possible que l’établissement visé par l’article de Ouest-France (non explicitement désigné) soit maltraitant. Pour autant, le chapeau du témoignage est un peu « court » : « À cause du manque de moyen humain et matériel, elle a vu la santé de sa mère se dégrader ». Ouest-France nous semble faire preuve d’une grande légèreté en affirmant, de façon péremptoire, que la dégradation de la santé de la personne est liée à un « manque de moyen humain et matériel »

Cependant, s’il s’agit d’un résident malade souffrant d’une pathologie neuro-dégénérative Alzheimer ou apparentée, tout est complexifié : le regard est faussé et le déni de la maladie avec ses troubles provoque fréquemment parmi les proches un refus de la réalité. La mise en cause ou l’accusation des autres est un moyen d’« évacuer », voire de se déculpabiliser... Dans ce cas, raison de plus, certes, pour laisser chacun exprimer son ressenti, voire sa colère ou sa douleur, mais ailleurs si possible que dans un grand quotidien de la presse écrite, ensuite écouter, écouter encore, et puis expliquer, expliquer, expliquer encore…

À la lecture du témoignage, on perçoit assez bien que le problème est peut-être ici celui d’un établissement qui manque de moyens, mais il est surtout celui d’une personne qui a du mal à accepter l’évolution de la maladie de sa mère…

L’auteure du témoignage critique que les ongles peuvent être « longs, sales » ; que la coiffure « n’est pas faite », que la robe est « mal boutonnée »… N’est-ce pas un peu rapide que de conclure à de la négligence de la part du personnel ? Et si ce type de soins générait systématiquement de l’agressivité, à ce moment précis de la journée, chez la personne malade d’Alzheimer ? Faudrait-il la « shooter » avec des médicaments de façon à s’occuper de ses ongles, de sa coiffure, de sa robe ?

Cela dit, on ne peut exclure qu’il risque de plus en plus d’y avoir des problèmes dans certaines structures en termes d’accompagnement du fait des moyens restreints au regard de la dépendance et de la perte d’autonomie ; on ne peut exclure non plus, par ailleurs, qu’il peut y avoir des comportements individuels inacceptables et intolérables indépendamment des moyens. Alors, au lieu de cet appel de détresse adressé au quotidien et à ses lecteurs, n’aurait-il pas été plus adapté, si négligence il y a, d’adresser un courrier circonstancié à l’Agence régionale de santé ou au Conseil départemental – voire de recourir à un médiateur qui, pour tous les établissements sociaux et médico-sociaux, est appelé « personne qualifiée » ?

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(1) – Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

(2) – Cf. www.ceas53.org, rubrique « Gérontologie », puis « Maladie d’Alzheimer » et dossier sur la maladie au cinéma et dans la littérature.



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