CÉAS de la Mayenne
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Le politique est malade… Il perd le contrôle…
Dans les Pays de la Loire, les restrictions budgétaires drastiques du Conseil régional renvoient une image affligeante du politique. Un tour de vis brutal est donné et c’est cette brutalité qui interroge. Certes, le contexte national incite à la prudence, mais pas nécessairement à n’importe quel prix, ni de façon autoritaire. Car, enfin, rien n’est nouveau : la majorité régionale, emmenée par Christelle Morançais (Horizons), présidente depuis 2017, pouvait-elle ignorer la situation budgétaire du pays et de la région ?
Ce sont la culture, les sports, divers secteurs d’activité associatifs qui vont « trinquer » dans les Pays de la Loire. Si l’électeur a un peu de mémoire, il pourra se souvenir d’élus régionaux qui n’ont pas su analyser suffisamment en amont et anticiper, réagir et s’adapter de façon concertée et consensuelle. C’est vrai que Christelle Morançais ne pouvait pas intervenir trop tôt : cela aurait désavoué la politique gouvernementale d’Édouard Philippe, premier Ministre de 2017 à 2020…
On pourrait formuler les mêmes reproches à l’égard des députés qui sont censés contrôler l’action du gouvernement. La France a subi une succession de crises qu’il était difficile d’imaginer même dans les scénarios les plus pessimistes. Dans tous les cas, comment est-ce possible que ce soit seulement maintenant qu’on découvre l’ampleur du déficit public ?
Censurer n’est pas faire de la politique
À l’échelle de la France, nous avons des élus politiques qui sont devenus des « torpilleurs ». L’électeur aura-t-il suffisamment de lucidité, d’esprit critique, pour repérer et évincer tous ces élus qui mettent leur intérêt personnel avant celui des Français et des Françaises ?
La question n’est pas de savoir si on est au centre, à droite ou à gauche. C’est plus celle d’éviter les extrêmes. Ce qui passe par la concertation intelligente avec le gouvernement en place, par des concessions de part et d’autre, et non par des positions arc-boutées qui ne visent que le chaos politique dans l’espoir de conquérir le pouvoir.
L’électeur saura-t-il un jour sanctionner ceux qui confondent politique et « tambouille » ? On peut supposer que les Français et les Françaises sauront un jour se détourner de certains médias et des réseaux dits sociaux qui véhiculent la désinformation à grande échelle, qu’ils sauront prendre du recul, de la hauteur, et arrêter de se faire berner par des sirènes.
La France a besoin de stabilité politique au niveau du gouvernement – avec des ministres expérimentés, à l’écoute et ouverts d’esprit, ayant le sens des responsabilités pour le pays. Mais la France a aussi besoin d’un président qui, pour quelques années encore, conserve la place qui est légitime et qui est la sienne à l’échelle internationale. N’en déplaise à tous ceux qui convoitent la place ou qui voudraient y installer une marionnette à leur service, Emmanuel Macron fait là honneur à la France.
Publications > La Lettre du CÉAS
La Lettre du CÉAS n° 429 de décembre va arriver dans les boîtes aux lettres électroniques et/ou postales de tous nos abonnés...
Au sommaire, entre autres :
- Histoire et patrimoine : Les premiers votes des femmes (1945-1965) – L'Oribus
- Santé publique : Alcool assistance 53, Aide Amitié Sobriété 53
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Missions Service civique disponibles
Quelque cinquante missions de service civique disponibles en Mayenne, dont trois nouvelles proposées cette semaine dans le domaine de l'"Environnement" (mise à jour : 13 décembre 2024)
Le service civique, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans et jusqu’à 30 ans pour ceux en situation de handicap, est un dispositif ayant pour objectif de mobiliser la jeunesse sur des missions spécifiques.
Selon les missions, l’engagement dure entre six et douze mois. La durée hebdomadaire est de 24 heures minimum et 35 heures maximum. En parallèle d’une mission de service civique, un jeune peut travailler à temps partiel ou être étudiant. Le service civique est un engagement et non un stage, et ce n’est ni du bénévolat, ni un emploi salarié. Les missions s’effectuent exclusivement au sein d’organismes à but non lucratif ou de droit public, (associations, fondations, collectivités territoriales, établissements publics, services de l’État, syndicats, entreprises solidaires d’utilité sociale…).
Plusieurs milliers de missions d’intérêt général sont proposées dans dix domaines : la culture et les loisirs, l’éducation pour tous, l’environnement, la solidarité, le sport, l’intervention d’urgence en cas de crise, la mémoire et la citoyenneté, la santé, le développement international et l’action humanitaire et la citoyenneté européenne. Une mission de service civique doit être autant utile au jeune qu’utile à l’organisme qui l’accueille et à la société en général.
Pour être volontaire seuls comptent la motivation et le savoir-être. Il n’est pas question de profil pour telle ou telle mission. Les jeunes n’ayant pas de diplôme, de qualification, de compétences particulières ou d’expériences professionnelles peuvent s’engager.
Le service civique donne droit à des avantages, tels une indemnité de 600,94 euros net par mois, des congés, une protection sociale financée par l’État, une carte qui donne accès aux mêmes avantages que la carte d’étudiant, des formations civiques et citoyennes, une formation aux Premiers secours citoyen (PSC) et un accompagnement personnalisé par un tuteur.
Cet engagement permet aux jeunes une valorisation de leurs parcours, l’acquisition d’expérience et de compétences. En Mayenne, de nombreuses missions de service civique sont à pourvoir dans les prochains mois.
Publications > CÉAS-point-com
CÉAS-point-com de décembre 2023
Les CÉAS-point-com de décembre 2023 sont en ligne...
Démographie > Analyse sociodémographique de la Mayenne
Les naissances par commune, en Mayenne, de 1975 à 2023
Les naissances domiciliées (c'est-à-dire recensées au domicile de la mère) constituent une donnée statistique intéressante car annuelle, disponible à l'échelon communal et sur une longue série chronologique, fiable (source : état civil), stable (pas de changement de définition).
Regroupées sur la base territoriale des communautés de communes ou d'agglomération, ces données révèlent les évolutions démographiques d'un territoire à travers sa natalité, sous réserve, dans un souci de lisibilité et pour gommer les variations d'une année à l'autre, de calculer des moyennes quinquennales (sur cinq ans).
Nous proposons ici une base de données des naissances domiciliées en Mayenne, par communauté d'agglomération ou de communes et par commune, sur la période allant de 1975 à 2023.
Santé publique > Fin de vie, mort, deuil
La mort et le deuil : des albums enfance et jeunesse (novembre 2024, 24 pages)
Ce dossier présente une trentaine d'albums parus ces trente dernières années pour expliquer la mort aux enfants ou aux adolescents, et aider à faire son deuil. Les auteurs et illustrateurs rivalisent d'imagination pour à chaque fois se différencier et innover. Tout l'art est ici d'expliquer les choses de la vie – donc la mort – le plus simplement possible, avec un ton adapté à l'âge du lecteur, sans tomber dans l'infantilisation. Certains auteurs mettent en scène des animaux, mais d'autres abordent plus frontalement la mort pour celle d'un proche, une petite soeur, une maman, une grand-mère ou un grand-père. Il arrive que la Mort s'invite elle-même dans un album...
Gérontologie > Maladies d'Alzheimer et apparentées
Les occasions de mieux les comprendre se multiplient. Maladies d'Alzheimer et apparentées : cinéma et littérature (novembre 2024, 79 pages)
Les maladies d’Alzheimer et apparentées conservent encore tous leurs mystères, tant sur le plan médical que pour l’entourage dans la vie au quotidien. Dès lors, on ne peut que saluer les diverses initiatives, dans la production culturelle, qui permettent au grand public de mieux connaître et comprendre ces maladies.
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Nouveau sursis pour Les Girandières (notamment à Saint-Berthevin)
Lors de son audience du 4 novembre, le tribunal de commerce de Paris a étudié les offres de reprise pour les quelque 80 résidences services pour seniors du groupe Réside Études Seniors, placé en redressement judiciaire en juin 2024. Ce groupe gère notamment « les Girandières », telle celle implantée à Saint-Berthevin. Finalement, le tribunal de commerce rendra son jugement le 26 novembre. Des sociétés se sont associées pour présenter une offre globale. Les Jasmins, société implantée à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine) est également sur les rangs… La résidence des Girandières, à Saint-Berthevin, ferait partie de celles reprises.
Ce serait cocasse ! C’est Pascal Cadeau qui, fin 2019, avec un expert-comptable, Claude Vacher, a créé ce groupe des Jasmins. Auparavant, on a connu ce Pascal Cadeau à la tête d’Hisia, en 2015, avec des résidences à Craon, Saint-Fort et Segré. Le groupe Belage (Nice) a repris Hisia en 2019 et les trois résidences sont devenues « Villa… ».
Mais il faut savoir que les trois « Villas », auparavant « Hisia », étaient avant 2015 des… Girandières – telle celle de Craon ouverte en 1994 à l’initiative de… Pascal Cadeau.
Le groupe qu’il avait bâti s’est développé et si trois « Girandières » sont temporairement restées sous la coupe de Pascal Cadeau en devenant « Hisia », les autres ont rejoint un groupe parisien. Eh oui, il s’agit de « Réside Études »… avant que le groupe ne se retrouve aujourd’hui en redressement judiciaire… avec les Jasmins et Pascal Cadeau comme repreneurs possibles !
En tout cas, tout laisse à penser qu’il n’y aura pas de liquidation judiciaire comme propriétaires et locataires pouvaient le redouter à un moment.
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Le Service national universel a du plomb dans l’aile
Le CÉAS-point-com n° 1130 du 11 octobre 2024 présente le « bilan très critique » de la Cour des comptes vis-à-vis du Service national universel (SNU). Journaliste au quotidien Le Monde, Éléa Pommiers considère que le SNU, « critiqué pour son coût, rétrécit à bas bruit » (édition des 3 et 4 novembre). Le dispositif, créé en 2019, est d’abord un outil voulu par Emmanuel Macron, lequel voudrait le généraliser après sa longue phase d’expérimentation. Mais le contexte n’y est pas favorable comme il s’agit à tout prix, aujourd’hui, de réaliser des économies.
L’actuel gouvernement n’est plus aussi docile que les précédents et des voix s’élèvent pour critiquer le dispositif qui n’a pas fait réellement ses preuves. Des parlementaires, aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, plaident pour sa suppression. Officiellement, le gouvernement ne souhaite pas la disparition totale du SNU. Le soutien est tout de même « timide », comme le précise Éléa Pommiers. Dans tous les cas, il faut s’attendre à ce que les crédits dédiés au SNU diminuent et que les objectifs soient revus à la baisse.
La journaliste du Monde cite Gilles Avérous, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative : si « les finalités recherchées par le dispositif sont indiscutablement louables (…) », les critiques à son encontre invitent à « s’interroger sur [son] format (…), son contour et son coût ».
Pour aller plus loin, lire le rapport sénatorial d’Éric Jeansannetas (mars 2023) : https://www.senat.fr/rap/r22-406/r22-4061.pdf, et le rapport de la Cour des comptes (septembre 2024) : https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2024-09/20240913-SNU.pdf