CÉAS de la Mayenne
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Le double jeu de la télévision
Les chaînes de télévision déploient des trésors d’imagination pour couvrir la pandémie de coronavirus sans lasser le téléspectateur. Cela implique de multiplier et de renouveler les sujets de reportage. Il s’agit pour les journalistes de maintenir l’intérêt, sans tomber dans les discours trop anxiogènes, et si possible en donnant l’illusion d’une utilité sociale par des messages informatifs et préventifs.
Heureusement pour les journalistes, il y a eu les affaires de masques, de tests, de places en réanimation, de transferts de malades ou de traitements miracles qui sont revenues sur le devant de l’actualité de façon récurrente. Tout de même, on ne pouvait pas se limiter à la seule litanie de statistiques mortifères du directeur général de la Santé. Certes, transparence oblige ! Heureusement pour les journalistes, il y a eu aussi ces personnalités politiques obligées de trouver coûte que coûte un « truc » pour empêcher le président et/ou le gouvernement de tirer un quelconque avantage de sa gestion de la crise… Cette idée leur était insupportable !
Dans quelques mois, le parlement demandera au gouvernement de rendre des comptes. Les commissions d’enquête permettront à des députés ou des sénateurs d’eux-mêmes se mettre en avant. On sera alors bien avisé de s’interroger également sur la responsabilité de la télévision.
Nous avons vécu le confinement comme étant la première solution à la crise. La télévision pouvait nous montrer ceux qui ont pu ou dû continuer à se déplacer, notamment pour le travail, mais était-il responsable de montrer, par un bel après-midi ensoleillé, ces promeneurs, à la marge, qui faisaient fi du danger ?
Pire, la télévision a puisé dans ses réserves pour assurer une continuité des programmes. Et on a vu, ainsi, une succession de jeux ou d’émissions de variétés réunissant un très large public, voire une foule, projetés comme s’il s’agissait d’un direct. Comment croire dans ces conditions à la nécessité du confinement ? Bien sûr, les émissions furent enregistrées avant le confinement, quand bien même un présentateur ou un animateur nous dit qu’on est tel jour – celui du passage réel du programme… Le 1er avril par exemple !
Aurait-il été compliqué de faire figurer systématiquement la date d’enregistrement sur les écrans de télévision pour lever toute ambiguïté, tout doute dans les esprits, toute mauvaise interprétation des messages de prévention en faveur du confinement ? Fallait-il vraiment une mesure législative quand le bon sens, ou le sens des responsabilités, pouvait paraître suffisant ?
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Pandémie de coronavirus : un autre sens des priorités ?
Dans son ouvrage Du bon usage des crises (1), Christiane Singer assurait avoir « gagné la certitude que les catastrophes sont là pour nous éviter le pire ». Et si cette catastrophe qui frappe actuellement l’ensemble des peuples de la terre était l’occasion de voir sous un nouveau jour nos relations et nos interdépendances ?
Pour se préserver au mieux du coronavirus, chacun est tenu de rester chez lui. Dans son foyer, seul, en couple ou en famille. Il s’agit de prendre soin de soi, pour mieux protéger aussi les autres. C’est comme si nous prenions soudainement conscience que nous sommes reliés les uns aux autres : en prêtant attention à nos propres comportements, nous agissons pour le bien commun de tous, à commencer pour le droit fondamental à la santé.
Ce contexte inédit de confinement nous renvoie à cette inconnue que nous ne convoquons que trop rarement dans nos vies bien remplies : notre intériorité. Le temps semble comme « arrêté » ; les villes sont presque désertes, les loisirs à l’extérieur limités et les sorties culturelles inenvisageables. Chacun d’entre nous est freiné dans son élan et cherche comment vivre ce temps nouveau. Pour certains, il est d’ailleurs difficile de supporter cette forme particulière de frustration. La liberté de mouvement dont nous disposons habituellement est mise entre parenthèses et nous amène à la responsabilisation puisqu’il revient à chacun de nous de se donner une raison valable et attestée pour justifier ses sorties. Tel est bien notre devoir, en tant que citoyens responsables. Une façon de donner du sens aussi à nos déplacements…
Dans certains pays, notamment ceux en guerre, la liberté et la survie sont menacées chaque jour, chaque instant. Or, sous nos latitudes, nous avons la possibilité de nous mettre à l’abri dans un confort parfois relatif mais qui nous protège. En outre, les professionnels de différents secteurs continuent de travailler afin de permettre au plus grand nombre d’être nourri, soigné, formé, informé... Ces femmes et ces hommes, qui faisaient presque partie de l’ombre du décor quotidien, semblent avoir retrouvé la lumière et cette reconnaissance qui font la valeur du travail.
Il y a aussi d’autres « oubliés » dont il est question dans l’actualité : les personnes âgées, les personnes sans abri, les conjoints ou enfants victimes de violence… Cet espace qui se crée en chacun permet d’ouvrir les yeux sur d’autres dimensions de notre société et ainsi d’impulser un élan d’entraide. Des dispositifs permettent à ceux qui le souhaitent de proposer leurs services à ceux qui en ont besoin. Et l’empathie gagne une bonne partie de la population qui constate, avec émotion, le nombre croissant de malades infectés par le coronavirus.
Et si ce virus, parce qu’il frappe sans distinction de lieu ou de statut, nous ramenait à l’importance du « prendre soin » de soi certes mais aussi des autres ? Et si l’occasion nous était donnée d’inventer de nouvelles façons de vivre ensemble, avec une conscience accrue du tissu social qui fait de nous ce que nous devrions être vraiment, à savoir des femmes et des hommes solidaires et responsables ? Tout cela n’est-il pas une façon de nous rappeler une fois encore, une fois de plus, que nous ne sommes que les locataires de cette Terre qui nous accueille et dont nous dépendons pourtant tellement ? Une occasion également de prêter plus d’attention à chaque dimension de notre existence et de la vie toute entière ?
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(1) – Christiane Singer (1943-2007), écrivaine, essayiste et romancière française, a publié Du bon usage des crises en 1996 aux éditions Albin Michel.
Santé publique > Études et recherches
Santé des publics précaire
s en Mayen
ne – Etat des lieux et pistes d'action (avril 2019)
De 2010 à 2016, au sein des Délégations territoriales des Agences régionales de santé (DT-ARS), une instance de concertation, de réflexion et de prospective – la Conférence de territoire – réunit une multiplicité d’acteurs locaux concernés par la santé. En Mayenne – nous sommes alors en 2014 –, des membres de la Conférence de territoire prennent conscience qu’il est peu question des publics précaires au sein de l’instance ; et quand il en est question, c’est souvent de façon stigmatisante. Comment être force de propositions sans un diagnostic rigoureux sur les publics précaires et leurs difficultés liées à la santé ? Le collectif ne dispose pas de budget, mais peut avoir des idées…
Méthodologie > Statistiques
Intégrer u
n
tableau "Excel" dans un fichier "Word" (mars 2020)
Quand on réalise un rapport, on peut avoir à intégrer un graphique, mais aussi un tableau de données. Voici la procédure...
Méthodologie > Statistiques
Réali
ser un histogramme pour défi
nir le mode (mars 2020)
Avec des variables quantitatives continues, on peut déterminer le mode en prenant le milieu de la classe modale, mais c'est approximatif. On peut recourir à une formule mathématique, mais on peut également l'obtenir à partir d'un histogramme.
Méthodologie > Statistiques
Intégrer un graphique "Excel" dans un
fichier "Word" (mars 2020)
La rédaction d'un rapport d'enquête peut s'effectuer sous « Word », mais ce logiciel ne permet pas de réaliser des graphiques. On les réalisera sous « Excel », mais comment « rapatrier » le graphique dans son fichier « Word ». Cette notice vise à y parvenir...
Méthodologie > Statistiques

Réaliser un polygone des fréquences cumulées avec les quantiles (mars 2020)
Le polygone des fréquences cumulées permet de donner la valeur approximative des quantiles – par exemple, ici, le premier quantile, la médiane et le troisième quantile. En ordonnée, on part des quantiles souhaités. En abscisse, on accède en lecture directe à leur valeur approximative.
Méthodologie > Statistiques
Réaliser un histogram
me avec des amplitudes inégales (mars 2020)
La réalisation d'un histogramme avec des classes d'amplitude inégale implique de corriger les effectifs (ou les fréquences) pour les ramener sur une base identique (1 par exemple). « Excel » ne permet pas aisément de produire un histogramme « académique », mais le guide ci-joint doit pouvoir en faciliter la réalisation.
Santé publique > Handicap
Les Chevaliers du
ciel permettent des "rêves de gosse". En hommage : une BD stimulante du vivre ensemble
Rêves de gosse est une bande dessinée de Pierre-Roland Saint-Dizier (texte) et Cédric Fernandez (illustrations), publiée aux éditions Glénat en 2016 (50 pages, 13,90 euros). Les dessins sont colorés ; les textes poignants. C’est une belle histoire d’enfants rêveurs, racontée à travers celle de deux frères : Léo et Alex. Le premier est en fauteuil roulant. Il a un rêve : voler dans les airs.
Histoire et patrimoine > La Mayenne, ses publications > Revue 303 – Arts, recherches, créations
N° 155 : les "Amis de F
reinet" renvoyés en annexe
Dans son n° 155 de janvier 2019 (96 pages, 15 euros), la revue 303 invite à « Rêver l’école » en développant les « contre-cultures pédagogiques », c’est-à-dire les « pédagogies autres ». Ce peut être la scolarité alternative, l’éducation nouvelle, la pédagogie institutionnelle ou radicale...