CÉAS de la Mayenne
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ACTUALITÉS

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15/06/2020

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 Ne pas perdre la mémoire pour inventer demain

Combien avons-nous été, ces derniers mois, à nous réjouir de la qualité de l’air, du chant des oiseaux et des images insolites d’animaux réinvestissant des territoires qu’ils avaient abandonnés ? La nature reprend un peu ses droits quand les humains arrêtent de se croire tout permis. Mais qu’elles ont été de courte durée les promesses du confinement vis-à-vis de notre planète !

Alors que le dé-confinement se poursuit, certains semblent avoir déjà oublié que le sol n’est pas une vaste poubelle. Ces masques qui s’ajoutent aux habituels déchets en tous genres sont réellement inadmissibles ! L’hygiène doit sûrement commencer par celle que l’on a dans la tête…

Et parce que nous craignons la contamination par contact, on se met à nous vendre à nouveau fruits et légumes sous film, dans des boîtes en plastique et dans des sacs. Bien sûr on peut s’en réjouir car, pour peu que l’on fasse assez souvent les courses, on sait bien qu’il n’est pas rare de voir sur les étals un fruit ou un légume bien avancé, pour ne pas dire pourri, et il est un peu normal de ne pas vouloir les acheter au prix fort pour n’être au final que transportés jusqu’à la poubelle de la cuisine ou au bac à compost !

Mais à y regarder d’un peu plus près, et en particulier cette courbe du chômage qui nous inquiète tant et à juste titre, ne pouvions-nous pas trouver une autre solution, a priori si évidente ?

Réinventer le petit commerce en grand surface

Dans de nombreuses grandes enseignes alimentaires, on voit réapparaître le boulanger, le fromager, le boucher, qui prodiguent des conseils, proposent des produits à la demande et les découpent selon le besoin. D’où une contribution réelle à la lutte contre le gaspillage alimentaire ! Et au regard de l’attrait des marchés, pourquoi ne pas revenir aux primeurs ?

Voulons-nous sauver l’industrie du plastique qui pollue, ou bien développer les services, les emplois, et revenir à une forme de qualité ? Si l’on veut réellement soutenir les producteurs locaux qui bichonnent leurs récoltes, pourquoi ne pas recréer des rayons où des vendeurs salariés nous serviraient ? Au fond, qu’avons-nous à y perdre, quelques centimes par kilo acheté ? Mais la mise sous film plastique a elle-même un coût ! On ne choisirait plus nos produits ? Mais choisissons-nous vraiment quand il nous faut retourner cinq fruits et légumes avant de trouver celui qui n’aura pas été griffé, assorti d’empreintes palmaires ou digitales, mûri artificiellement par pressage inutile !

Certes, le distributeur se verrait obligé de mettre des produits de qualité sur son étal plutôt que des produits jetés en vrac et sans précaution, puisque de toute façon, ils sortent du congélateur, ils ne sont pas à maturité, sans aucun goût… On y gagnerait aussi l’obligation d’une confiance entre le producteur, le distributeur, le vendeur et le consommateur qui ne sera fidèle qu’à ceux qui connaissent les produits et qui savent reconnaître la qualité de ce qu’ils proposent…

Tout le monde y gagne puisque l’on recrée de l’emploi, on donne de la valeur aux salariés qui ne sont pas que des metteurs en rayon, sans parler d’une chaîne de relations sociales et de dialogue. On remet ainsi de la valeur et du prix aux produits et donc aussi aux salariés et au travail. On limite les déchets, les invendus et les plastiques devenus inutiles et on préserve davantage la planète…

Au royaume de l’Utopie

Durant le confinement, combien avons-nous entendu d’habitants, cloîtrés à Paris ou d’autres grandes villes, espérer retrouver la nature ou la campagne ? Certains en ont rêvé et d’autres l’ont projeté : tout plaquer pour changer de vie à la faveur parfois de la découverte du télétravail… Mais nous n’allons pas entrer dans ce sujet qui vaut, à lui tout seul, toute une réflexion autour de ce qui fait la valeur du temps personnel et du temps de travail, du privé et du professionnel, sans parler de l’impact sur l’environnement de l’envoi de tous ces messages – pollution certes moins visible que les voitures qui circulent mais tout aussi néfaste !

En tout cas, profiter de cette envie d’un retour à la nature et à des territoires moins densément occupés, n’est-ce pas l’occasion de ramener de la vie dans les petits villages ? N’est-ce pas une occasion de réinvestir dans ces vieilles pierres oubliées au lieu de construire à-tout-va des maisons toutes identiques et parfois même sans âme ?

Et si nous poussons le raisonnement à l’extrême puisqu’en utopie il n’y a point de limite : ces petits villages, dans une dynamique retrouvée et plus solidaire, puisque c’est ce que ces nouveaux habitants seront venus chercher ou construire, trouveront l’énergie suffisante pour remettre en place une politique locale qui fait parfois défaut en ces temps d’élection. Ne nous parle-t-on pas de ces communes où plus aucun candidat ne veut prendre le risque de conduire les affaires publiques ? Quant aux écoles, elles pourront à nouveau faire entendre les rires des enfants… Car, à n’en pas douter, la natalité pourrait bien redémarrer dans ces paysages plus verdoyants… Et comme il y aura des anciens et des enfants, les médecins reviendront s’installer, comme le café, l’épicier, le coiffeur et…

Cette pause forcée de deux mois ne doit pas être source d’hallucinations collectives, c’est certain. Mais au lieu d’une course folle pour ne pas dire une fuite en avant, elle pourrait imposer une remise à zéro des compteurs plutôt que d’essayer de colmater des brèches à coup de millions, de milliards plutôt. Chacun où il est, pour peu qu’il soit un peu lucide et solidaire et qu’il participe du plus grand nombre, peut sentir cette peur économique qui plane.

Tout le monde a des raisons de craindre une forme de dépression dans toutes les acceptions du terme (psychologique et financière). Mais puisque visiblement on peut trouver de l’argent pour éviter de sombrer, ne peut-on pas se donner la chance de revoir nos priorités, nos modes de vie ? Ne pourrait-on pas investir cet argent dans un autre projet de société ? Le confinement a révélé des initiatives, de la créativité, de la solidarité… N’y aurait-il donc rien à retirer de cette expérience ? On ferme la parenthèse et on recommence comme avant ? Pour combien de temps ?

Certes, il faut du temps pour imaginer un nouveau projet de société, un nouveau mode de vie, une nouvelle politique, mais puisque nous avons pu survivre à ces deux mois d’arrêt, avant que la course folle ne soit à nouveau lancée, ne serait-il pas pertinent de juste vouloir poser les questions autrement pour ne pas reprendre les problèmes là où nous les avons laissés, mais en pire !

Les vertus d’une proximité parfois à distance

Certes, peut-être tout cela n’est-il qu’enfoncer des portes ouvertes, mais parfois il est bon de les rouvrir et d’utiliser un haut-parleur puisque ceux qui sont de l’autre côté de la porte n’entendent rien ou ne veulent pas entendre.

Innover plus que jamais, ce serait revenir aux pratiques des anciens, qui allaient chez le quincailler, le crémier, le poissonnier, le boucher et le primeur… Certes, cela a un prix et donc un coût, mais n’avons-nous pas pris conscience, lors de cette crise sanitaire, de l’opportunité d’une certaine inversion des valeurs salaire / travail et de la nécessité d’une forme d’indépendance face à certains produits et plus encore quand on parle de produits frais ? Il ne s’agit pas de couper toute relation commerciale avec les pays voisins et lointains, ou de se replier sur soi, mais de repenser la qualité et les valeurs que l’on attribue aux personnes et aux produits.

Bien sûr, nous profitons de la modernité, de l’industrialisation, mais cela ne doit-il pas être au bénéfice des humains, et non de l’argent et des machines ? Bien sûr, nous profitons de relations économiques planétaires qui nous font découvrir la richesse de cette planète et des habitants qui la peuplent, mais cela ne peut pas être au prix de ceux qui résident dans nos territoires de proximité.

Ce cercle vertueux est à notre portée, si nous ne refermons pas dès à présent la porte ouverte sur les solidarités et ce constat que la planète va mieux lorsque les humains sont mis entre parenthèses.

Quelle société voulons-nous ? Quels humains voulons-nous être ? Dans quel monde voulons-nous vivre ? Il est temps que chacun de nous pose et que nous nous posions les bonnes questions… Car, sinon, prenons les paris que la nature, l’environnement puissent bien un jour répondre à notre place, à coup de raz-de-marée et autres tsunamis, à coup de tempêtes, voire d’ouragans, à coup de maladies, voire de pandémies…

04/06/2020

Une loi facilite l'engagement associatif des salariés. Le congé des bénévoles et autres possibilités

La loi n° 2017-86 du 27 janvier 2017 relative à l’égalité et à la citoyenneté permet aux bénévoles de bénéficier d’un congé pour faciliter l’exercice de leur engagement avec leur activité professionnelle.

 

 

 

02/06/2020

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La mortalité n’est pas une compétition…

Les chiffres de la mortalité liée au Covid-19 ont donné lieu à moult critiques, suspicions, accusations. Les statistiques sont importantes : elles fournissent les bases sur lesquelles on peut s’appuyer pour l’analyse et les prises de décision. Encore faut-il que les chiffres soient fiables ! Qu’ils reflètent la réalité !

En France, c’est surtout la litanie de Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, qui a prêté le flanc à la polémique. Trop anxiogène… Trop insipide… Nous serons plus nuancé et soulignerons qu’on avait affaire ici plus à un exercice de communication qu’à un exposé scientifique. Concrètement, la dramatisation concourait au respect des règles de confinement par le plus grand nombre possible d’auditeurs ou de téléspectateurs dans un pays où la transgression des interdits n’est pas l’apanage des seuls adolescents.

Les statistiques, y compris en France, ont leurs limites. Au demeurant, l’approche territoriale et les évolutions dans le temps ne sont pas dénuées d’intérêt si les modalités de recueil restent homogènes.

Les comparaisons entre les différents pays posent plus de problèmes. Longtemps, la presse s’est contentée du nombre de décès par pays. Avec plus de 100 000 morts, les États-Unis occupent le funèbre premier rang. Mais on conviendra en toute bonne foi que comparer le nombre de morts aux États-Unis avec, par exemple, la Belgique – près de 29 fois moins peuplée – n’a réellement aucun sens.

La mortalité rapportée au nombre d’habitants apporte un tout autre éclairage : la mortalité aux États-Unis (31 décès pour 100 000 habitants) est bien inférieure, entre autres, à celle de la Belgique (82), de l’Espagne (58), de l’Italie (55) ou de la France (43).

Comparer ce qui est comparable

Ces comparaisons entre pays ne vont pas de soi car elles supposent des modalités de recueil strictement équivalentes. Si la réponse était aussi simple, on peut penser que les historiens se seraient mis d’accord depuis longtemps sur le nombre de décès, dans le monde, liés à la grippe dite « espagnole » de 1918-1919. Or, les chiffres mondiaux oscillent entre 20 et 100 millions de morts.

Si nous considérons que cette grippe dite « espagnole » a tué de 240 000 à 400 000 Français, on peut être surpris des seuls 29 000 morts en France liés au Covid-19 au regard des mesures qu’il a suscitées. Dès lors, on pourrait presque s’insurger contre les mesures draconiennes que l’État français a prises sous prétexte de pandémie. Un tel raisonnement serait pourtant irresponsable : on ne saura jamais avec certitude combien il y aurait eu de morts si le gouvernement n’avait pas institué le confinement.

Mais revenons aux comparaisons entre pays. Pour quelles raisons sont-elles insensées ? Quels sont les facteurs susceptibles d’influencer le niveau de mortalité ?

Voudriez-vous minimiser l’ampleur d’une pandémie ? C’est simple : il suffit de « jouer » sur la cause principale de décès. C’est tout le problème quand plusieurs causes médicales peuvent expliquer un décès. Tout dépend encore des facilités d’accès aux soins. Pour des raisons financières ou d’éloignement géographique, s’il est impossible d’accéder à un hôpital susceptible de soigner et de guérir une personne atteinte du Covid-19, surtout en période de confinement, forcément des malades vont renoncer aux soins et cela aura un impact sur les statistiques officielles.

Et quand la maîtrise supposée de la crise sanitaire constitue un enjeu de politique intérieure et extérieure, on peut faire confiance aux pouvoirs en place pour jongler avec les chiffres…

On sait aujourd’hui que plein d’autres facteurs peuvent intervenir, tels la pyramide des âges, la densité de population, la mobilité internationale, les politiques gérontologiques, la discipline collective pour notamment le respect des règles préventives, sans oublier l’offre de soins…

22/05/2020

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L’enseignement universitaire à distance n’est qu’un pis-aller

« Covid-19 : la réponse des universités françaises », tel est le titre du « rapport » livré par Francis Vérillaud, conseiller spécial à l’Institut Montaigne. N’y aurait-il pas tromperie sur la marchandise quand on sait que toute l’analyse repose sur un travail d’enquête, mais auprès de seulement quatre universités, et pas une seule de Paris ou de la région parisienne. Et aucune information sur la méthode utilisée pour cette étude.

Dans ces quatre universités, « les enseignants, professeurs, chercheurs et personnels ont été au rendez-vous dès le 13 mars et parfois même avant pour emmener une partie très significative de la communauté universitaire dans une réalité virtuelle ». Et, selon l’auteur, « c’est ce qu’il s’est passé dans toutes les universités de France ».

Tout le rapport diffuse ainsi un discours dithyrambique. « Les universités ont su répondre à leurs responsabilités et assurer leurs missions »« La continuité pédagogique a pu être assurée immédiatement »« Les étudiants, dans leur très grande majorité, se sont partout et aisément adaptés aux nouvelles pratiques d’enseignement »

Bien sûr, il y a le problème des étudiants qui « sont à la campagne avec des connexions faibles » ; qui ont « des moyens financiers insuffisants pour être connectés convenablement et durablement » ; qui « ne peuvent plus travailler pour subvenir à leurs besoins et donc sont en position de détresse »… Mais tous les ans, rappelle Francis Vérillaud, des étudiants abandonnent en cours de cursus. Seulement, n’y a-t-il pas des étudiants qui ont abandonné leurs études à cause du confinement et de l’enseignement à distance… et qui n’auraient pas arrêté dans des conditions normales ?

Francis Vérillaud ne nie pas les difficultés avec les stages, le travail en apprentissage ou encore les séjours à l’étranger, mais son discours est toujours le même : tout va très bien, les universités ont su s’adapter à tout cela (enfin, les quatre universités sur lesquelles a porté l’étude).

Tout est parfait dans le meilleur des mondes…

La question des examens est « présente », mais là encore ce n’est pas « un problème d’une importance majeure dans la mesure où la première moitié du second semestre a été faite normalement ».

Finalement, si problème il y a eu ou il y aura, c’est plus pour les activités de recherche.

Francis Vérillaud poursuit sa démonstration : les universités ont retrouvé « un sens de l’action » et inventé « les solutions aux difficultés les plus inédites ». On retiendra que le basculement sur le télétravail s’est effectué « sans souci jusqu’à 80 % de l’ensemble ». Tout juste une pensée pour les étudiants qui vont entrer sur le marché du travail dans des conditions défavorables, et voilà les universités qui se préoccupent déjà de la rentrée 2020-2021.

Ce qu’il y a de plus dommageable encore dans cette analyse est de considérer que l’université est une et uniforme sans tenir compte des parcours, du cycle, voire même des pédagogies mises en œuvre.

Mais comme tout s’est très bien passé cette année, pourquoi s’inquiéter puisque tout ou presque peut se faire en télétravail et que la pédagogie numérique semble permettre une égale qualité d’enseignement ?

Notre expérience locale nous amène à un moindre optimisme dans les constats :

  • Des activités pédagogiques chronophages pour assurer une qualité d’enseignement la plus proche possible du face à face – le temps de travail supplémentaire n’étant pas pris en charge financièrement, ce qui forcément finirait par user, démobiliser les équipes pédagogiques.
  • La perte de toute la richesse de la vie étudiante qui constitue une étape intermédiaire importante dans l’accès à l’autonomie et l’apprentissage du vivre-ensemble.
  • La perte des outils qui contribuent à la formation humaine et professionnelle : la conduite de projets collectifs, l’immersion dans le monde du travail (stages, alternance…), etc. Le travail collectif est possible à distance avec les outils collaboratifs, mais il ne produira jamais ce qu’apportent les interactions du face à face.
  • La fermeture des espaces d’accès aux savoirs (bibliothèques, services d’archives et autres lieux ressources) : toutes les sources d’information ne sont pas sur Internet !
  • Un temps de travail sur écran multiplié, ce qui génère nécessairement une fatigue qui serait difficilement supportable sur une longue durée.
  • Un risque accru de perte d’intérêt pour les études universitaires – surtout chez les étudiants dans les situations les plus précaires.

Oui, en cas d’épidémie, il faudra s’adapter, mais arrêtons d’imaginer que l’enseignement à distance et les pédagogies numériques sont l’avenir souhaité voire souhaitable dont doivent rêver les enseignants et les étudiants !

18/05/2020

Cahier sociodémographique n° 6 (mai 2020)

Laval
1. Photographie et évolution de la population. Un léger redressement du nombre d'habitants

Laval était une petite ville qui comptait moins de 17 500 habitants au début du XIXe siècle. Le cap des 20 000 habitants est franchi dans les années 1830 ; celui des 30 000 habitants au début des années 1880.

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15/05/2020

Un an au bout du monde, de Sophie Libion (2019). Une Australie loin des clichés

Sophie Libion a 22 ans quand elle décide d’effectuer ce périple qu’elle raconte en 2019 dans un ouvrage de 215 pages : Un an au bout du monde, publié aux éditions de la Boîte à Pandore (17,90 euros). Son bout du monde, c’est l’Australie. Un voyage de dix mois pour découvrir le pays des grands espaces et des kangourous, des moutons mais aussi des crocodiles, et surtout de l’accueil et de l’échange. Sophie Libion nous fait prendre un bon coup de chaleur au cœur de l’hiver à Darwin (dans le Nord) sous presque 35 degrés. On est loin des aborigènes, du surf et des fêtes alcoolisées !

 

 

14/05/2020

aliser un histogramme empilé (mai 2020)

L'histogramme empilé permet de comparer les évolutions sur plusieurs périodes à partir de chiffres absolus... L'histogramme empilé 100 % utilise les valeurs relatives.

 

 

 

12/05/2020

Visiter autrement l'île de La RéunionNe lâche pas ma main, de Michel Bussi (2013)

Les « Zoreilles » qui n’ont pas connu cette chance de découvrir l’île de La Réunion avec des guides aussi passionnés qu’experts, ou au contraire ceux qui veulent se rappeler quelques bons souvenirs, liront Ne lâche pas ma main, avec une réelle envie de (re)découvrir l’île…

 

 

 

 

10/05/2020

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Une épidémie révèle la nature humaine…

De cette crise sanitaire du coronavirus, on retiendra l’esprit de solidarité, le dévouement, le professionnalisme de la majorité des occupants humains de la planète. Qui voudrait laisser à la postérité, par exemple, ces images de rayons de pâte dévalisées dans les magasins alimentaires ; ou encore cette fuite d’urbains vers leur résidence secondaire au bord de la mer ?

La nature humaine est ainsi faite… Que survienne une épidémie, que la mort ne soit plus une éventualité, mais une menace personnelle, directe, immédiate, et voilà que toutes les perspectives sont modifiées et les barrières morales renversées ; le vernis de la civilité, là où il existait, s’écaille… L’égoïsme devient viscéral.

En quelques semaines ; l’épidémie à son paroxysme aboutit à une remise en cause de valeurs considérées en temps normal comme fondamentales. Heureusement, la lâcheté et l’égoïsme n’ont d’égal que l’héroïsme d’une poignée de femmes et d’hommes. Certains paient de leur vie cet exceptionnel courage.

Ces quelques lignes caractérisent-elles le comportement humain sur la planète Terre en 2020 ? Non, bien sûr ! Nous avons tout emprunté ici à l’historien François Lebrun qui décrit les hommes et la mort en Anjou en temps d’épidémie de peste ou de dysenterie, aux XVIIe et XVIIIe siècles, dans un « essai de démographie et de psychologie historiques » (Paris : Flammarion, 1975, pages 312 à 317)… Nous avons tout emprunté ? Non, pas les rayons de pâte dévalisés et les tentatives de fuite vers les résidences secondaires. En d’autres circonstances, ce sont les interminables files d’attente aux pompes à essence dès qu’on annonce un hypothétique blocage des raffineries…

07/05/2020

Respirer, se mettre à hauteur de l'autre et oser dire les choses... L'odyssée du distingué professeur Chandra, de R. Balasubramanyam

Vous en avez sans doute déjà côtoyé dans votre entourage, à l’université, au travail, de ces personnes qui savent tout sur tout. Elles ont cette forme d’arrogance qui vous fait vous sentir idiot avant même d’avoir ouvert la bouche. Et bien le professeur Chandrasekhar est de ceux-là !

 

 



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