CÉAS de la Mayenne
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53000 Laval
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Mél. ceas53@wanadoo.fr

    

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ACTUALITÉS

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09/09/2020

Équipe, coordination, partenariat, réseau : des concepts à distinguer... (mise à jour : septembre 2020)

En 2010-2011, le CÉAS de la Mayenne, avec le concours des étudiants en économie sociale familiale du lycée Réaumur, ainsi que des étudiants infirmiers de l’IFSI de Laval, a tenté de clarifier les termes « équipe », « coordination », « partenariat » et « réseau », ce qui va permettre d’utiliser chaque concept à bon escient, et ainsi d’éviter des malentendus dans les échanges.

07/09/2020

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Végétarisme ou souffrance animale. Remue-méninge autour de ce qu’on met sur la grille du barbecue…

Cette fois-ci, c’est davantage un partage de questionnements que nous proposons. Non pas qu’il n’y ait pas de réponse aux questions que nous allons poser, mais parce que les avis sur celles-ci sont tellement tranchés qu’il est difficile de défendre un point de vue sans une très, voire une trop longue argumentation. Cependant, avant de passer à table ou d’aller faire les courses, un petit débat avec soi-même peut s’imposer…

Commençons par poser les choses qui peuvent l’être. Il s’agit ici d’engager une réflexion sur la place des animaux, la souffrance que l’humain est susceptible de leur imposer pour son propre bénéfice, voire aussi la place que nous leur donnons dans notre propre alimentation. Déjà, on peut imaginer que les uns et les autres, nous avons une idée sur ces questions, souvent argumentées et défendables.

Mais ce que nous vous invitons à faire est à questionner ce sujet autour de trois axes qui, pour notre part, nous bousculent dans nos représentations et aussi dans nos pratiques.

Trois questions sans réponse mais qui donnent matière à s’interroger…

1. Notre système agricole est basé en partie sur l’élevage d’un certain nombre d’espèces. Si nous n’élevions plus les animaux de ferme comme nous le faisons actuellement, que seraient devenus les bovins, moutons, poules et canards ? La question n’est pas celle du bien-être de ces animaux dans les élevages mais bien celle de leur capacité à survivre aujourd’hui à l’état sauvage ou presque sauvage. Quand on considère le nombre d’espèces qui ont disparu de la surface de la terre, que serait-il advenu de ces animaux ? Quelles et combien de variétés de vaches, de porcs, de moutons auraient perduré ?

2. Si nous décalons un peu la question et revenons à celle des conditions d’élevage, nous nous offusquons des conditions de vie laissées aux porcs ou aux volailles. Cela amène nécessairement à la question de la limite de notre intolérance à la souffrance vis-à-vis de ces espèces animales. Nous avons aussi entendu parler de la maltraitance infligée aux rats ou souris de laboratoire, qui choque certes, mais souvent bien moins que celles auxquelles sont soumis les lapins, les chats et les chiens, les singes… Mais pensons-nous à celle des fourmis et autres cafards sur lesquels sont testés tout un tas de produits visant à leur extermination ? Au final, la limite de l’acceptation de la souffrance animale se mesure-t-elle au type de leur peau ? Et l’on ne parle pas ici de couleur, mais bien de la texture même qui recouvre ces êtres vivants faits de poils, d’écailles ou de plumes… Et, d’ailleurs, qu’en est-il de notre réflexion sur les conditions des poissons d’élevage qui ne semblent pas plus glorieuses que celles des poules en batterie ?

3. Partant de là, sans doute faut-il interroger la hiérarchie des espèces en s’écartant un peu du fameux « pour ou contre manger de la viande »… Dans le règne des êtres vivants, depuis que nous sommes tout petits, on nous dit « manger ou être mangé »… D’accord ! Mais si l’on y regarde de plus près, le lion mange la gazelle, le rapace mange le hérisson, le chat mange la mésange… Mais si le chat mange la souris et si le rapace mange le serpent, alors deviendraient-ils nos bienfaiteurs, chassant ceux qui nous font peur ou nous répugnent ? Les herbivores seraient-ils donc plus haut dans notre estime de la hiérarchie animale parce qu’ils mangent des végétaux ? Si les animaux se mangent entre eux, pourquoi le dernier des animaux qu’est malgré tout l’humain, ne pourrait-il pas lui aussi manger des animaux d’autres espèces ? De fait, le lion ne mange pas le lion ; il n’est donc pas question ici d’aborder la question des humains qui mangeraient d’autres humains, même si l’histoire a beaucoup à nous apprendre sur cette question si particulière relevant de la symbolique de ce que l’on mange et qui fait de nous ce que nous sommes. N’allons pas non plus jusqu’à penser à la souffrance des végétaux et autres arbres… Les recherches en ce sens ouvrent de nouvelles perspectives, mais lorsque nous en serons à penser la différence entre la souffrance du blé élevé de façon intensive et du blé sauvage, notre civilisation aura sans doute passé un autre cap ! Entre temps, il nous aura sans doute fallu intégrer la différence entre les sauterelles sauvages et les grillons d’élevage que nous mangerons pour remplacer la consommation des veaux et autres agneaux !

24/08/2020

12 301 jours avec ma Mamie, d’Églantine Chesneau (2019). Un témoignage – Un portrait – La vie et ses souvenirs

Dans un album graphique, l’illustratrice Églantine Chesneau nous raconte le vieillissement, peu à peu, de sa Mamie. Cela commence quand, toute seule, celle-ci vit dans un appartement trop grand, au 4e étage sans ascenseur d’un immeuble communautaire… où il n’y a presque plus personne aujourd’hui. Alors, c’est décidé, elle va déménager ! Églantine Chesneau s’amuse à nous présenter quelques spécimens d’établissement.

 

 

 

17/08/2020

Maine Découvertes n° 101 de l’été 2019. Autour des 24 Heures du Mans… sans la course !

Le n° 101 de Maine Découvertes est entièrement consacré à la course automobile des 24 Heures du Mans. Créée en 1923, celle-ci a fait connaître le chef-lieu sarthois dans le monde entier. Si Paris a sa tour Eiffel, Le Mans a ses 24 Heures ! Le choix éditorial est de leur consacrer un numéro spécial, mais sans parler de la course en elle-même : publication autour des 24 Heures du Mans, et non sur les 24 Heures…

 

 

 

15/08/2020

Des passages secrets à la découverte de Paris et des Parisiens… Pour un instant d’éternité, de Gilles Legardinier (Flammarion, 2019)

Un peu plus de 560 pages ! Voilà un livre qui occupe quelques soirées… Mais ce n’est jamais ennuyeux, surtout si, bon public, on adhère à un substrat de sociétés secrètes qui, toutes, ne visent pas les mêmes buts, ne mobilisent pas les mêmes moyens. C’est un peu manichéen, mais si, il y a les « gentils » animés par la philosophie de vie, la quête de la sagesse et de la connaissance ; et il y a les « méchants », prêts à tous les crimes pour assouvir leur appétit de richesse et de pouvoir.

 

 

14/08/2020

Maine Découvertes n° 105 de l'été 2020. Vivre au XXIe siècle, ce n’est pas si mal !

Virginie Robert, directrice de publication du Magazine du patrimoine de la Sarthe et de la Mayenne, annonce un trimestriel « de qualité alliant art, histoire, patrimoine et découverte d’endroits atypiques sarthois et mayennais ». Dans son éditorial, elle met plus particulièrement en avant un focus sur la vie pendant le confinement et un article « exclusif » sur les épidémies en Sarthe depuis le XIVe siècle.

 

 

 

11/08/2020

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Au nom de la planète, un peu de cohérence ne ferait pas de mal !

Divertir, faire découvrir les régions de France, instruire aussi par la quête de réponses à des épreuves qui mêlent culture, géographie, histoire et tradition du territoire exploré, une belle initiative que propose France 3 à travers son jeu : La carte aux trésors. Une chaîne publique au service des régions !

Tout cela pourrait être magnifique si chacun des candidats n’avait pas à sa disposition un hélicoptère ! Ce jeu, car rappelons-le une nouvelle fois, il s’agit bien de cela, ce jeu donc mobilise trois hélicoptères (deux candidats, un animateur) pour le bon plaisir des participants et de ceux qui les regardent confortablement installés dans leur canapé.

Certes, ce jeu ne date pas d’aujourd’hui, mais les temps changent…

Comment peut-on encore produire et diffuser ce type d’émission quand on nous annonce un réchauffement de + 2 °C pour notre planète et la fin programmée de certaines espèces d’ours polaires avant 2100 ? Et nous nous limiterons à cette seule disparition… Comment peut-on encore affréter des hélicoptères pour un divertissement quand on demande aux citoyens de se responsabiliser en polluant moins, en se déplaçant de façon plus raisonnée ?

Enfin, on pourra toujours se refaire une bonne conscience en regardant Le monde de Jamy, toujours sur France 3, pour éveiller nos consciences sur les phénomènes que vit notre planète…

10/08/2020

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Et si l’égalité femme-homme s’appliquait à l’érotisation du corps ?

À la faveur des chaleurs de l’été, la tendance est à la légèreté des vêtements. Une approche par genre laissera aisément penser que cette tendance ne se vit pas de la même façon pour les femmes et pour les hommes, du fait même de leur anatomie et des fantasmes que peuvent susciter certaines parties du corps de l’un ou l’autre sexe.

De fait, au moins sur la scène publique, l’érotisation des corps ne fonctionne pas de la même façon. L’attrait porté aux courbes des femmes ou des hommes, à leur silhouette respective, leur poitrine, le bas de leurs reins ou leurs fesses, n’évoquera pas la même sensualité, voire la même réaction (demande d’un 06, sifflement, invitation à un rendez-vous coquin, qualificatifs que l’on préfèrera taire ici…).

Sans pudibonderie excessive, il va de soi que la beauté se laisse regarder. Et chacun sait que la beauté n’a pas de norme. Elle se lit d’abord dans le regard de celui qui regarde, mais aussi dans le bien-être de celle ou celui qui l’affiche. Si l’on a beaucoup évoqué, à travers les époques, la façon dont pouvait s’afficher le corps sur la scène publique, ainsi que les transgressions que certains lieux autorisaient (plage, piscine, hammam…), il n’en reste pas moins vrai que dans certaines circonstances, les yeux et les oreilles, même les moins farouches, aimeraient plus de retenues même si les mœurs ont évolué…

Réfléchissons deux minutes…

Une femme habillée trop court, taille trop basse, laissant voir un haut de string, le bas de ses reins, ou avec un décolleté trop plongeant et révélant un début de sein, est une provocatrice, voire une « aguicheuse » (pour ne pas employer ici un vocabulaire qui sied peu à cette publication et on ne parle pas ici de séduction). En tout cas, les raccourcis vers les « en voilà une qui aura bien mérité ce qui lui arriverait s’il devait lui arriver quelque chose » flottent dans l’air…

Et un homme qui offre aux yeux de tous, même de ceux qui voudraient s’en dispenser, son torse dénudé et ce qu’il convient d’appeler parfois, enfin pas toujours, des « tablettes de chocolat » et des pectoraux musclés et dessinés, ou encore le bas de son ventre bien plat au profit d’une taille basse bien exploitée, qu’en dira-t-on ? D’autant que sculpter un tel corps fait partie le plus souvent d’une véritable endurance et stratégie de l’effort.

Mais parce que les hommes ne sont pas toujours en reste quand il s’agit de prendre des libertés qu’ils dénient aux femmes, mettons carte sur table…

Combien de fois, au supermarché, devant l’étagère la plus basse d’un rayon, en vide-grenier ou lors du dépassement par un cycliste trop pressé sur le chemin de halage, ne tombons-nous pas sur la raie des fesses d’un de ces messieurs ? Là encore, nous pourrions utiliser le terme moins châtié qui nous vient à l’esprit quand on tombe sur cette partie de l’anatomie que femmes et hommes ont en commun mais qu’il convient, pour chacun, de laisser à l’abri des regards du moins en public, dans ce que l’on appelle une culotte, un slip, un boxer !

Et donc… Un homme dont on voit la raie des fesses est quoi, quand une femme dont on voit la même partie du corps est une allumeuse ?

Allons mesdames, messieurs qui défendez l’égalité femme-homme, à quand le courage des quolibets et autres sobriquets, des avances et des insultes non dissimulés à ces hommes qui exhibent sans gêne leur corps plus ou moins attrayants ? À quand un travail sur les effets de la mode taille basse et son côté pas très pratique, qu’on le veuille ou non, pour les activités du quotidien dès qu’il s’agit de se pencher ou de se baisser un peu ? À quand ce retour à une forme d’intimité, de décence et d’élégance, qui évitera simplement de tomber à l’improviste, sur cette partie de l’anatomie qui prolonge le dos de toute femme ou de tout homme ?

29/06/2020

Marion Laurent et Arnaud Le Roux. Entre deux averses (2006) : être une femme et vivre au XXe siècle

Si Arnaud Le Roux apporte sa contribution au récit, Marion Laurent y contribue également, et elle signe aussi dessin et couleur. Plus que cela, elle se met en scène dans l’album, telle Marion, cette jeune femme de 20 ans qui rend visite à sa grand-mère Giuseppina, en maison de retraite et qui fête ce jour-là ses 85 ans. Et c’est la même Marion, soixante ans plus tard, à la fin de l’album, qui, quant à elle, fête ce jour-là ses 80 ans, vivant chez elle grâce à l’accompagnement de son aide à domicile.

 

 

23/06/2020

Le bonheur n’a pas de rides, d’Anne-Gaëlle Huon (2017). Vivre à tout âge – sans être forcément dément !

Le premier mot, le premier prénom, le premier personnage qui apparaît dans le roman d’Anne-Gaëlle Huon, Le bonheur n’a pas de rides, c’est « Sylviane » – celle qui déteste « être en retard les jours de marché ». Très vite, elle nous devient familière ; on cerne tout de suite à qui on a affaire… C’est tout le talent d’Anne-Gaëlle Huon de nous donner ainsi à découvrir une véritable galerie de portraits.

 

 

 



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