CÉAS de la Mayenne
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ACTUALITÉS

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18/12/2020

N° 158 : Utiles et festifs, des bistrots pourtant en voie de disparition

Dans son n° 158 de septembre 2019, la revue culturelle des Pays de la Loire 303 arts, recherches, créations propose un dossier d’environ soixante-dix pages consacré aux « bistrots » (15 euros). Un éditorial et onze articles ; dix auteurs, essentiellement des journalistes ou des universitaires.

 

 

 

17/12/2020

L'amour n'a pas d'âge (Des ronds dans l'O, 2019). Pour les familles et les soignants qui ne le sauraient pas

Quand on fréquente les maisons de retraite, cela arrive parfois : on vous annonce qu’un couple s’est formé ; plus rare, qu’il y a eu un mariage. Une question tombe généralement presque toute seule : « Et cela n’a pas posé de problème avec leurs enfants ? » Là, on peut entendre des choses tout à fait banales ; d’autres fois, s’expriment des regrets car cela ne s’est pas très bien passé. De la part des enfants, mais aussi des soignants, ce peut être de l’incompréhension, de la gêne, et tout cela se traduit par des reproches, des refus catégoriques, du chantage… Au sein des familles, le caractère odieux des énormités entendues peut même être proportionnel aux sous à récupérer avec l’héritage.

 

 

17/11/2020

Philosopher en courant, de Serge Girard (Fayard, 2018). Se réinventer un mode de vie, plutôt qu’une vie à la mode

Sans chrono, sans recherche de performance, Serge Girard parcourt la planète en courant pour se donner une chance d’aller voir de l’autre côté de la terre, du désert, de la frontière, ce qu’il s’y passe. Il va au pas de la course de fond (6,5 km/h), les yeux grands ouverts mais fixés sur l’horizon, parce qu’en courant on va plus loin qu’en marchant… Son tracé est celui des routes car il permet d’avoir ce point de fuite en ligne de mire. Courir autour de la Terre, c’est le projet d’un ultra-marathonien épris de lenteur, d’effort et de rencontres.

 

 

 

 

16/11/2020

Quand la grossophobie devient un enjeu économique. On ne naît pas grosse, de Gabrielle Deydier (Goutte d’or, 2020)

Les éditions Goutte d’or ont réédité en 2020 l’ouvrage de Gabrielle Deydier, On ne naît pas grosse, qui a donné lieu à une adaptation en téléfilm : Moi, grosse, de Murielle Magellan (2019), et à un documentaire : On achève bien les gros, de Laurent Follea, Gabrielle Deydier et Valentine Oberti (2019). C’est l’occasion d’aborder la question du poids extrême en osant utiliser les mots justes.

 

 

 

 

10/11/2020

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Leçon africaine du désert…

Du désert du Ténéré, au Niger, l’« ultra-marathonien » Serge Girard, qui philosophe en courant, nous invite à tout relativiser : « Nous nous rendons rapidement compte que rester de longues minutes sous la douche, comme nous le faisons lorsque nous bénéficions d’un confort plus grand, ne présente guère d’intérêt. Cela atténue le plaisir d’une douche rare et rapide, où chaque goutte d’eau est un délice, une douceur. Rien ne sert d’écouler plusieurs dizaines de litres d’eau pour se sentir propre. Nous avons tous le sentiment de vivre un moment de vie rare, où les notions d’accessoire et de nécessaire sont repensées. S’il nous manque quelque chose, nous n’allons évidemment pas nous rendre dans une grande surface. Nous nous en privons sans nous plaindre. Confrontés au rien, nous repensons les concepts de possession, d’avoir et d’être » (1).

Allez… Dites-le… Que vous pensiez que l’on parlait développement durable, sauvetage de la Terre ou encore confinement et fermeture des magasins. Eh bien non !

Ou plutôt si ! Comment face à cette expérience extrême dans le désert des déserts, ne pas repenser notre confort et notre vie pour revoir nos exigences et nos priorités ? Comment ne pas se dire que nous sommes finalement bien prétentieux quand nous « pleurnichons » parce que nous ne pouvons pas aller où nous voulons comme nous le voulons, pour acheter tout et n’importe quoi, juste parce que nous en avons simplement envie, là maintenant et tout de suite…

Comme nous y invite l’auteur à travers sa propre expérience dans ce désert, à nous peut-être de revoir l’analyse que fait des besoins humains le psychologue américain Abraham Maslow. Comment dans cette société que nous croyons si moderne, avons-nous priorisé nos vies et nos désirs ?

Certes, on meurt aussi d’autres choses que du Covid-19, et parfois ce n’est pas faute de nous avoir avertis en nous incitant à moins consommer de tel ou tel produit, à prendre davantage soin de nous… Mais là, puisqu’il s’agit de se protéger d’un virus en nous protégeant nous-mêmes, ne pouvons-nous pas garder précieusement l’essentiel et gagner du temps sur l’accessoire ?

Ne pouvons-nous pas nous rappeler qu’avant d’être consommateurs, nous sommes responsables de nous-mêmes et de ceux qui nous sont proches, qui sont eux-mêmes proches d’autres que nous ne connaissons pas. Que tous ensemble, par-delà nos métiers et nos territoires, nous formons à nous tous une communauté que nous pouvons espérer humaine et vivante !

Se donner une chance d’être avant de penser en avoir, accepter la goutte pour savourer demain le litre, construire ensemble avant de contester, n’est-ce pas là également une façon de prendre en main l’avenir commun de nos sociétés alors que nous n’avons même pas à nous préoccuper de faire des kilomètres à pied pour aller remplir le saut dont l’eau se serait évaporée au retour à destination…

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(1)- Serge Girard, avec Clément Brault, Philosopher en courant. Paris : Fayard, 2018 (pages 90-91).

04/11/2020

Vous connaissez Bertrand Le Marec ? Et si vous faisiez un bout de chemin en sa compagnie…

Monsieur Minus, nouveau roman de Laurent Graff publié par les éditions Le Dilettante (2020), pourrait presque être une imposture pour qui ne s’attacherait qu’à ce titre. Ce titre posé là un peu comme celui d’une espèce de roman comique. Sauf que… Sauf que ce n’est pas au détour du rayon littérature qu’il se cachait, mais au rayon voyage ! Et quel voyage ou plutôt non, quels voyages !

 

 

 

 

03/11/2020

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Si on arrêtait de monter la tête aux gens, les consommateurs pourraient devenir des citoyens…

Le reconfinement suscite de la grogne, voire une fronde de la part, entre autres, des commerçants indépendants. Des groupes de pression se mettent en place, au prétexte d’une concurrence déloyale, pour tenter de faire changer les décisions prises par le président de la République et le gouvernement. Mais, entre le verre à moitié plein (trop rare) et celui à moitié vide (souvent resservi) dont nous abreuvent les informations, pourrions-nous, au moins au titre d’une volonté de semer patience et courage, nous réjouir qu’il nous reste encore un verre à boire ?

Le 1er novembre, alors que les commerces de proximité grondent sur le traitement de leur activité face à la remontée de la Covid-19, le Premier ministre, Jean Castex, est intervenu au journal de TF1. Il a réaffirmé qu’il ne reviendrait pas sur les mesures annoncées et qu’il les assumait. L’impatience que l’on reproche souvent à nos jeunes « du tout tout de suite » serait-il devenu le marqueur de notre société ?

Le président de la République nous a donné rendez-vous dans quinze jours, à partir de la date du confinement, pour faire un point sur le recul de la pandémie. C’est l’occasion pour chacun de réviser ses comportements, de se demander ce qu’il a fait pour se protéger et protéger les autres. Elle était belle la solidarité de 20 heures pour les soignants : qu’en est-il désormais face à cette seconde vague (seconde et non deuxième, vraiment) ?

Comment peut-on vouloir soutenir le monde professionnel et le commerce, et donc l’économie, le 2 novembre, ce jour-là même de la fête des Défunts, en titrant dans Livres hebdo : « Reconfinement – Jean Castex enterre les attentes des libraires ».

Enterrer les attentes ? Quel cynisme quand on pense que certains enterrent leurs proches ! Il y a les attentes des libraires certes, des fleuristes, des vendeurs de décorations, de jouets, de vêtements… qui attendaient qu’on leur dise : « D’accord, vous allez rouvrir ! » Mais alors cette pression sanitaire ne serait-elle qu’un fantasme de vieux cauchemars ? On « enterre » les attentes mais Livres hebdo ne souligne pas la suite ! Le Premier ministre n’a-t-il pas aussi dit que seraient fermés, à partir du mardi matin, tous les rayons des grandes surfaces correspondant aux magasins de proximité fermés (vêtements, livres, chaussures, etc.) ?

Santé – économie : de la valeur des personnes et des biens

Arrêtons les débats stériles sur les produits et magasins essentiels, indispensables, nécessaires… La seule chose essentielle dans la vie, c’est la vie et si possible en bonne santé et sans séquelles d’une maladie qui devrait nous obliger à penser autrement et à revoir notre carte des priorités.

Certes, il y a la France des résignés et la France des râleurs, mais pouvons-nous aussi être parfois la France solidaire et positive ? Si nous n’étions plus seulement des consommateurs de biens et des acheteurs auprès de stockeurs de produits, mais les soutiens de nos commerçants ? Apprendre la patience, la confiance, et retrouver le contact qui nous fera revenir vers nos commerçants ! Ils sont ce qu’ils sont ces besoins que nous avons et que nous nous créons parfois, jamais suffisants sans doute. Mais ce serait une force puissante pour l’avenir de notre mode de vie de réfléchir à ce besoin que nous aurions de recevoir demain ce que nous pourrions choisir d’avoir après-demain, non pas à travers un écran mais dans la vie réelle.

D’accord, d’ici là, il faut que les commerces tiennent, et ce ne sera pas facile mais déjà les commerçants inventent, innovent et fidélisent leurs clients et puis, cela vaut ce que cela vaut, mais des aides sont annoncées malgré tout.

Au fond, on nous parle des GAFA contre nos commerces. Mais les clients des GAFA ne sont pas imaginaires. Ces clients, c’est nous, qui n’aurions pas la patience d’attendre quinze jours pour différer nos achats le temps de soulager la pression sanitaire. Ceux qui font la réussite des GAFA, ce sont ceux qui y achètent, pas ceux qui vendent…

Alors à ces gens qui demandent à ce qu’on les responsabilise et qu’on arrête de les infantiliser avec les attestations de sortie, peut-être serait-il temps de leur demander de revoir leurs valeurs ? Celles qu’ils donnent aux personnes et aux biens. Celles qu’ils donnent au monde discret mais essentiel qui les entoure quotidiennement dès qu’ils quittent le confort feutré dans lequel le téléphone portable, la tablette et l’ordinateur, reliés à Internet il va s’en dire, ont la meilleure place pour consommer en oubliant que commercer, c’est d’abord échanger.

Espérons qu’à trop vouloir anticiper nos achats, nous n’ayons pas à les offrir à des proches, décédés entre temps de notre inconséquence à vouloir faire les boutiques plutôt qu’à nous protéger les uns les autres.

20/10/2020

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Nous vivons dans un pays de libertés : battons-nous pour y rester…

En France, on peut polémiquer à l’infini, rappelle Le Monde dans son édition des 18 et 19 octobre 2020 (éditorial). On aime à le faire et on a « l’immense chance de pouvoir le faire ». Plus loin, le quotidien mentionne la liberté « de penser, de dire, d’écrire et de dessiner ».

Mais en France, on aime aussi se plaindre, croire qu’on est plus malheureux que tout le monde, imaginer exister dans le monde dont on rêve – qui n’est pas celui où on vit. Pour d’aucuns, il est difficile d’admettre leur chance de pouvoir résider dans un pays démocratique qui s’efforce de garantir les libertés.

Pourtant, à la suite du président de la République, Le Monde a raison d’en appeler à « l’indispensable unité autour de la liberté d’expression ». L’appel est lancé face aux actes terroristes menaçant celle-ci. Le dramatique événement qui s’est produit le 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) montre l’impérieuse nécessité de prendre conscience qu’il convient de rester vigilant, de refuser tout joug, de continuer de dénoncer tout ce qui peut remettre en question nos libertés.

Pour l’heure, difficile d’ignorer les menaces du terrorisme islamiste. Mais les atteintes aux libertés sont souvent sournoises ; elles peuvent séduire tous ceux que ces libertés entravent dans leurs actions – souvent individualistes. Par ses votes, ses choix de lecture, ses prises de position…, chacun peut contribuer à ce que nous continuions à vivre dans un pays de libertés. C’est se battre pour un projet de société pour lequel il convient de ne pas tout attendre des autres !

05/10/2020

"On peut les câliner, ils ne se font pas prier". Les animaux sont des auxiliaires de soins en Ehpad... (MAJ : septembre 2020)

Nous sommes en 2002. Comment aborder des notions de sociologie, en une dizaine d’heures, avec quelque trente-cinq élèves aides-soignants ? Sollicité par l’École d’aides-soignants du Centre hospitalier de Laval pour assurer cette partie du programme d’enseignement, le CÉAS a proposé de réaliser avec les élèves une enquête de terrain. Le thème retenu : les animaux dans les maisons de retraite. Outre une enquête par questionnaire auprès de tous les établissements mayen­nais, la démarche a prévu des entretiens avec la di­rection, les membres du personnel et les résidents de deux établissements qui ont accepté d’accueillir des élèves aides-soignants durant une demi-journée : la résidence de l’Épine à Laval, et la maison de retraite de Ballots. Voici la transcription de l’entretien que les élèves ont conduit auprès de Chantal Godard, directrice de la maison de retraite de Ballots… Plutôt pour…

28/09/2020

Aide à domicile : les limites dans les tâches demandées (septembre 2020)

On ne peut pas vraiment faire une liste stricte des tâches qui sont autorisées et de celles qu'on n'aurait pas le droit de faire. Il s’agit de tenir compte du contexte spécifique de chaque situation...

 

 

 



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