CÉAS de la Mayenne
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L'Oribus

 

Le Groupe de recherche sur le mouvement social en Mayenne publie une revue : L'Oribus, lancée en 1980. L'association a pour vocation d'accueillir, dans ses colonnes, tous ceux qui désirent faire part de leurs recherches, découvertes et témoignages ou souvenirs sur le mouvement social en Mayenne. Comme le "mouvement social" n'est pas strictement défini, cela fournit un champ très large d'investigation. Pour faire bref, on pourrait dire que le Groupe de recherche sur le mouvement social en Mayenne s'intéresse plutôt aux XIXe et XXe siècles, alors que la Société d'archéologie et d'histoire de la Mayenne (SAHM) couvre plutôt les périodes antérieures, mais la frontière n'est pas imperméable. D'ailleurs, certains passionnés peuvent se retrouver dans l'une et l'autre association.

Le Groupe de recherche sur le mouvement social dispose d'un site Internet : http://oribus.fr/

Le Groupe de recherche publie une revue intitulée L'Oribus

N° 54 de septembre 2001 : L'abbé Bruneau (Entrammes) : criminel ou victime ?

Dans le numéro 54 de L’Oribus, Jacques Leconte, avocat honoraire, ancien bâtonnier, a repris l’affaire Bruneau à partir notamment du dossier judiciaire conservé aux Archives départementales. Le 12 juillet 1894, comme le rappelle Catherine Le Guen dans son éditorial, l’abbé Bruneau, vicaire à Entrammes, est reconnu coupable avec préméditation de l’assassinat du curé de la paroisse. L’opinion publique se déchaîne, précise Catherine Le Guen, d’autant plus qu’il s’agit d’une affaire concernant un prêtre, dans une région où les relations entre l’Église et l’État sont particulièrement conflictuelles… L’abbé Bruneau est guillotiné le 30 août 1894, à Laval.

 

N° 57 de mars 2003 : Les Mayennais et les partis de la Collaboration

Dans un article publié dans L’Oribus, Michel Dloussky traite des Mayennais ayant adhéré, entre 1940 et 1944, à l’un ou l’autre des partis de la Collaboration (Mouvement social révo­lutionnaire, Parti populaire français, etc.). « La Mayenne, précise Michel Dloussky, conservatrice et traditionnelle, marquée politiquement à droite (…), compte des représentants des principaux partis collaborationnistes, mais ceux-ci éprouvent tou­jours des difficultés à recruter des adhérents et à faire venir un public nombreux à leurs réunions. La fidélité des membres et leur niveau de conviction politique sont de plus très variables ».

 

N° 62 de mars 2005 : La construction du budget des communes rurales du Nord-Mayenne

Une étude de Didier Le Maître (université d’Angers) « dévoile tous les secrets de l’élaboration du budget des communes rurales ». L’auteur a rencontré des responsables d’institutions et de services administratifs, puis a conduit des entretiens auprès de quatorze maires du Nord-Mayenne.

 

 

N° 63 de juin 2005 : Les rapatriés d'Algérie en 1962

Michel Dloussky et Rémy Foucault présentent l’accueil des rapatriés d’Algérie en 1962. Environ 1 300 Fran­çais d’Algérie ont transité par le département. Pour la plupart, il s’agissait de familles modestes, complè­tement démunies, auxquelles les autorités locales ont eu beaucoup de difficultés à fournir logement et travail. La presse mayennaise, quant à elle, a accordé relativement peu de place à leur arrivée (à l’exception du Courrier de la Mayenne), « comme si on voulait vite tourner la page de notre dernière guerre coloniale et oublier », écrit Rémy Foucault.

N° 64 d'octobre 2005 : Les inventaires en Mayenne

L’année 2005 est l’occasion de commémorer la loi de séparation des Églises et de l’État, adoptée le 9 décembre 1905. Durant les débats parlementaires, rappelle Jean Steunou dans l’éditorial, la pers­pective de procéder aux inventaires des biens des bâtiments religieux et de leurs dépendances s’était révélée nécessaire. Protestants et juifs l’accep­tèrent sans difficulté. Certains catholiques aussi, mais la condamnation pontificale conduisit la majorité des fidèles et de la hiérarchie au rejet de la loi. En Mayenne, explique Jean Steunou, sans qu’il y eut mort d’homme, les incidents lors des inventaires furent nombreux, voire rudes. Ainsi, un article reconstitue la procédure des inventaires et met en scène les acteurs : « Écclésiastiques pri­sonniers de leur obéissance au pape, notables conservateurs ravis de vilipender la République, maires somme toute assez peu présents, agents de l’État dans un monde hostile, et tous les anonymes, malheureusement peu pris en compte par les sources archivistiques, sauf peut-être les cartes postales »

N° 65 de mars 2006 : Robert Buron s'implante en Mayenne

L’Oribus a déjà traité de Robert Buron dans cinq numéros. Cette fois-ci, Michel Gaignard couvre l’histoire de l’homme politique entre 1945 et 1958, soit essentiellement sous la IVe République. Durant cette période, Robert Buron a été député de la Mayenne et ministre, maire et conseiller général de Villaines-la-Juhel. Jacques Cousin, dans son éditorial, précise que l’article permet de « mieux comprendre la sensibilité politique de Robert Buron, son humanisme et son attachement profond à la démocratie ».

 

N° 66 d'octobre 2006 : Les enfants juifs cachés en Mayenne

L’Oribus valorise le travail d’une étudiante en histoire, Valérie Balluais, en publiant l’essentiel de son mémoire de maîtrise sur les enfants juifs cachés en Mayenne sous l’Occupation.

 

N° 67 de décembre 2006 : Histoire, nostalgie et émotion sont compatibles

Le n° 67 de décembre 2006 livre cinq textes couvrant les XIXe et XXe siècles, mais dans des perspectives complètement différentes.

N° 68 de mai 2007 : L'AMAV, 40 ans d'une forte complicité

L’Oribus, dans son n° 68 de mai 2007, consacre trente-huit pages à l’histoire de l’AMAV, association créée le 5 septembre 1966. L’AMAV, ce fut d’abord l’Association mayennaise des amis des voya­geurs, puis l’Association  mayennaise d’accueil des gens du voyage (1989), enfin l’Association mayennaise d’action auprès des gens du voyage (2006).

N° 69 de septembre 2007 : Des "anges à Olivet"

Le n° 69 de L’Oribus s’ouvre sur un article inattendu de Jocelyne Dloussky : « Des anges à Olivet ou La découverte des peintures murales de Clermont (1910-1912) ».

N° 70 de décembre 2007 : Un Ernéen relate la "Drôle de guerre"

Le n° 70 de L’Oribus (décembre 2007) livre la troisième et dernière partie de l’histoire du théâtre de Laval. Elle est consacrée aux années Bourzeix (1955-1995), du nom d’un concessionnaire du théâtre. L’Oribus publie également un nouvel épisode des « souvenirs du chevalier de la Broise », alors garde du corps de Louis XVIII. Le chevalier fait valoir ses états de service pendant la Chouannerie mayennaise de 1815 pour obtenir le grade de capitaine.

N° 73 de janvier 2009 : Un récit de captivité "unique"

Comme pour ponctuer la quinzaine « Loin du front » de novembre 2008 autour du thème de la Guerre de 1914-1918 vue de la Mayenne, le n° 73 de L’Oribus s’ouvre avec la publication, sur vingt-six pages, du « récit de guerre » d’un cultivateur de Mézangers, Auguste Périgois, mobilisé à l’âge de 35 ans, fin novembre 1914, et fait prisonnier en février 1916.

N° 76 de décembre 2009 : Des mobilisés mayennais à réhabiliter

Le Groupe de recherche sur le mouvement social en Mayenne joue avec nos nerfs. En surtitre, quand vous lisez : « Pour rétablir l’honneur des Mayennais, injus­tement mis en cause », vous avez envie de voler au secours de ceux-ci, du moins de tout savoir sur cette affaire. Mais qui sont ces Mayennais ? Le titre de l’article de Bernard Sonneck nous donne la réponse : nous sommes en 1870-1871 et il s’agit des « mobilisés de la Mayenne dans la guerre franco-allemande ».

N° 80 de janvier 2011 : La presse hebdomadaire mayennaise et la guerre d'Algérie (1954-1962)

L’Oribus publie un article de Rémy Foucault réalisée dans le cadre d’une enquête de l’Institut d’Histoire du Temps Présent (IHTP-CNRS) sur les Français et la guerre d’Algérie. L’auteur analyse les événements d’Algérie à travers trois hebdomadaires du département (Le Courrier de la Mayenne, L’Indépendant de Château-Gontier et Mayenne-Républicain), tous les trois de sensibilités politiques différentes (de la droite à la gauche laïque). Il aborde successivement les causes de la guerre, la torture, les soldats Français en Algérie, la contestation suscitée par le rappel de soldats libérés de leur obligations militaires, enfin la sortie de guerre.

N° 81 de mai 2011 : Le gouvernement de Vichy et l'école primaire publique

Le n° 81 de L’Oribus, coordonné par Jacques Cousin, est entièrement consacré à l’organisation de l’éducation primaire sous Vichy. Antoine Prost, historien de renom, spécialiste de l’histoire de l’enseignement, rédige la préface. Il synthétise le contenu de ce numéro spécial et apporte sa caution à « une publication richement illustrée, vivante et qui traduit bien la diversité des situations et des réactions ». À la suite, analyses et témoignages d’anciens élèves ou instituteurs éclairent la « mise à mort de la République » à travers son école primaire publique.

N° 82 de septembre 2011 : La guerre en pointillé d'un jeune Évronnais, Louis Janvier

Louis Janvier est mobilisé en juin 1940, raconte Rémy Foucault. En pleine débâcle, il envoie des lettres dans un style familier à ses parents. On suit dans cet article sa correspondance avec ses parents dans la mesure du fonctionnement ou non du système postal de 1940. Lors de sa démobilisation il ne peut pas rentrer chez lui et il est affecté à un chantier de jeunesse créé en zone libre par le nouveau gouvernement de Vichy. Le but en est de donner une éducation physique et mo­rale à une jeunesse qui serait autrement livrée à elle-même après l’armistice. Il communique dès lors avec sa famille grâce à des cartes interzones, pré-remplies indiquant d’avance les sujets à aborder (« …en bonne santé… », « …tué… », « besoin de provision », « d’ar­gent », « travaille »…). En tant que charpentier, il est chargé de commander une équipe de constructeur de baraquements.

N° 83 de janvier 2012 : Bombardement du 17 juin, les Italiens n'y sont pour rien...

En juin 1940, population civile et soldats français fuient devant l’ennemi, subissant bombardements et mitraillages aveugles par l’aviation allemande.

N° 84 de mai 2012 : "Itinéraire mouvementé d'un jeune mayennais". Louis Talvard et ses souvenirs de guerre (1940-1945)

Le n° 84 de la revue du Groupe de recherche sur le mouvement social en Mayenne – L’Oribus (mai 2012, 120 pages, 13 euros) – est entièrement consacré aux souvenirs de campagne de la Seconde Guerre mondiale que Louis Talvard a rédigés en 1995. Né à Saint-Léger-en-Charnie en 1920, celui-ci travaille à Évron quand, en juin 1940, il est appelé au service. Après sa démobilisation, ce Mayennais a préféré rejoindre la zone libre plutôt que la France occupée. Porté ensuite par les circonstances, il a effectivement eu un « itinéraire mouvementé », en l’occurrence jusqu’en décembre 1945 avec le 4e régiment de spahis marocains (RSM).

N° 85 de novembre 2012 : Les filatures de Bootz (Laval). L'aventure du textile mayennais aux XIXe et XXe siècles

Le n° 85 de la revue du Groupe de recherche sur le mouvement social en Mayenne – L’Oribus (novembre 2012, 72 pages, 8 euros) – est entièrement consacré aux filatures à Laval du XIXe siècle jusqu’à nos jours. Ce numéro étudie en profondeur un pan important de l’histoire contemporaine lavalloise, mais il aborde aussi des thèmes proches de l’histoire économique du département, comme l’immigration de certains industriels alsaciens alors que leur région fait partie du Reich allemand. Plus globalement, L’Oribus de novembre 2012 permet de voir les implications locales de certains grands événements historiques, entre guerres et révolutions industrielles.

N° 86 de janvier 2013 : Mayenne-Kerrata (1959-1962), un jumelage franco-algérien

Après deux numéros thématiques, L’Oribus revient à une formule plus traditionnelle de mélanges. Deux articles traitent le thème des bourreaux lavallois, mais c’est l’article de Rémy Foucault sur l’histoire d’un jumelage entre le département de la Mayenne et l’arrondissement de Kerrata, près de Sétif (Algérie), qui a retenu notre attention dans ce numéro très dense. L’Oribus n° 86 de janvier 2013 présente aussi le témoignage d’un jeune du Pas-de-Calais venu se réfugier en Mayenne en 1944, ou encore un article sur l’ascension sociale d’une famille de Sainte-Suzanne sous l’Ancien Régime.

N° 89 de février 2014 : Psyché, mutilée, fracturée... et à contempler !

Le n° 89 de L’Oribus, publié par le Groupe de recherche sur le mou­vement social en Mayenne, met en avant un article original de Jean-Yves Gougeon sur les péripéties d’une sculpture dont la nudité nous amène à découvrir un pan de la mythologie, mais aussi à réfléchir tant à l’essence même de l’art qu’aux mentalités des XIXe et XXe siècles. Avec le deuxième article, la transition est brutale : en une vingtaine de pages, Michel Dloussky aborde la répression de la collaboration en Mayenne.

N° 90 de mai 2014 : Témoins et destinées 1943-1944

Le n° 90 de L’Oribus (mai 2014) est presque entièrement consacré à la Libération de la France à l’été 1944. Jocelyne Dloussky introduit une série de quatre articles qui abordent successivement la libération de Landivy, le journal d’un jeune Lavallois de juin à septembre 1944, le destin tragique du curé de Grazay, enfin le courage d’un adolescent brancardier. En préambule, Jocelyne Dloussky restitue le climat annonciateur du débarquement. Les uns parlent d’« invasion ». Déjà, l’aviation pilonne les agglomérations et cherche à donner le change pour tromper les Allemands. Les bombardements peuvent être meurtriers et susciter le désarroi parmi la population civile.

N° 91 de novembre 2014 : 1914, la Mayenne face à la guerre

Après un numéro consacré à la Seconde Guerre mondiale et plus particulièrement à la Libération, L’Oribus traite cette fois-ci de la Première Guerre mondiale sous différents points de vue : celui des médias, celui d’un poilu au front ou encore celui d’un curé resté à l’arrière. Des tensions franco-allemandes d’avant-guerre jusqu’aux tranchées de 1916, en passant par l’ordre de mobilisation générale du 2 août 1914, les articles décrivent l’engrenage de cette guerre et son évolution progressive vers une lutte de position violente et interminable.

N° 92 de janvier 2015 : Six facettes de la vie aux XIXe et XXe siècles

L’Oribus, dans son n° 92 de janvier 2015, publie six articles, de six auteurs différents, traitant tous (sauf un) de la Mayenne, parfois au regard de l’histoire nationale. Ils concernent tous les XIXe et XXe siècles, mais sous un angle à chaque fois différent, souvent politique ou social.

 

 

N° 100 de décembre 2017 : Du mouvement social à la société... L'Oribus a publié son 100e numéro

Le Groupe de recherche sur le mouvement social en Mayenne est né en octobre 1980. En décembre de la même année, il publiait le n° 1 de sa revue L’Oribus. Trente-sept ans plus tard, l’association est devenue « L’Oribus – Histoire et société en Mayenne » et, en décembre 2017, elle a publié le 100e numéro de sa revue.

 

 

 

 

N° 101 de février 2018 : L'Oribus, histoire et société en Mayenne. Rendez-vous dans quarante ans pour un n° 200 !

Rien n’est définitivement acquis, rien n’est facile, aujourd’hui plus que jamais ! L’association « L’Oribus, histoire et société en Mayenne », qui publie L’Oribus, n’échappe pas à un environnement peu favorable à l’édition et à la lecture. Mais elle résiste !

 

N° 103 de décembre 2018 : L'Oribus, quand la vigne en Mayenne se cultivait et se cultive...

L’association L’Oribus – Histoire et société en Mayenne a consacré le n° 103 de sa revue à « Une histoire de la vigne et du vin en Mayenne » (décembre 2018, 70 pages, 10 euros). L’auteur, Jean Steunou, explique qu’en Mayenne, la vigne est implantée au Moyen Âge dans tout le territoire qui constitue aujourd’hui le département – mais surtout dans sa partie sud-est. La toponymie, l’iconographie et divers documents d’archives l’attestent.

 

N° 104 de mars 2019 : À la découverte du bois du Tay et de son original créateur

L’association L’Oribus, histoire et société en Mayenne publie sa revue trois fois par an, « ce qui nécessite constamment de faire appel à de nouvelles plumes ». Cela a été le cas pour le n° 104 de mars 2019. Des étudiants en licence d’histoire à l’UCO Laval voient ainsi leurs premières recherches livrées à la critique (constructive ?) de leurs aînés.

 

 

 

N° 106 de novembre 2019 : La Mayenne et le vélo, une véritable histoire de coeur

Dans son n° 106 de novembre 2019, l’Oribus met à l’honneur un sport massivement suivi dans le département : le cyclisme. La Mayenne a été la terre d’éclosion de plusieurs grands champions, tels que Marc Madiot, vainqueur de Paris-Roubaix à deux reprises, en 1985 et 1991, champion de France sur route en 1987, mais aussi de Jacky Durand, lauréat du Tour des Flandres en 1992 et de Paris-Tours en 1998, lui-même champion de France sur route en 1993 et 1994. Quelques années auparavant, la Mayenne était une destination de prestige pour le cyclisme européen avec notamment le critérium international de Laval (1962-1970) et le critérium cycliste professionnel du Horps (1983-1985).

 

N° 109 de décembre 2020 : L'apparition mariale de Pontmain dans son contexte historique

Dans L’Oribus n° 109 de décembre 2020, l’édition épuisée du n° 25 (décembre 1987) est revue et augmentée, trente-trois ans après. Il s’agit d’un hors-série « spécial Pontmain » dans lequel l’auteur, Michel Ferron, traite d’un événement marquant en Mayenne tant sur les plans historique que sociologique : l’apparition mariale du 17 janvier 1871, à Pontmain, village de quatre-vingts habitants.

 

113 de mai 2022 : Pour découvrir ou redécouvrir la Frénouse (Cossé-le-Vivien)

Le n° 113 de L’Oribus – histoire et société en Mayenne (mai 2022, 72 pages, 10 euros) marque une étape importante pour la publication : comme l’explique le président, Pierre-Marie Meignan, l’association éditrice est « en train de revoir la fabrication de la revue » suite au départ en retraite de son imprimeur « historique », et c’est aussi l’occasion de s’interroger sur l’avenir de l’association.

 

 

Il a également publié

Bernard Sonneck publie les deux premiers volumes de sa fresque. Six régiments "mayennais" dans la Grande Guerre

L’Oribus a publié les deux premiers volumes d’une fresque de Bernard Sonneck sur la Première Guerre mondiale. L’angle est original : l’auteur raconte la guerre et les combats à travers l’histoire des six régiments constitués en Mayenne et qui sont partis pour le front entre le 5 et le 12 août 1914.

 

Faubourg Saint-Martin, à Laval, 1778-1779 : la misère... Renée Suhard : torturée et brûlée vive

Le Groupe de recherche sur le mouvement social en Mayenne – qui publie L’Oribus – a enrichi sa collection éditoriale, en mars 2015, d’un « cahier » d’une cinquantaine de pages, L’affaire Renée Suhard (Laval, 1778-1779), constitué d’un récit de Jocelyne Dloussky, docteure en histoire, et de dessins évocateurs de Robert Lerivrain, artiste lavallois.

Moissons rouges : et si l'histoire servait l'expérience...

Les écrits d'un poilu mayennais avec des cartes, une iconographie souvent inédite, des notes sur l'époque (présentation et notes de Jocelyne et Michel Dloussky, 328 pages).

 

Une publication à quatre mains (2006) : "Non" aux déchets radioactifs !

Enfouir des déchets radioactifs ? En Mayenne, c’est non ! » Tel est le titre du numéro spécial publié par L’Oribus. Cette publication qui veut être « récit et analyse d’une révolte populaire et rurale dans le massif d’Izé, en 2000 » est le fruit d’une collaboration inédite entre des acteurs du mouvement, des historiens, des sociologues et les Archives départementales de la Mayenne.

La fonderie de Port-Brillet fabrique "des obus pour la guerre"

Publié en septembre 2007, un numéro spécial de L'Oribus, rédigé par Bernard Houël, porte sur les usines Chappée, de 1914 à 1918, à travers deux sites, Port-Brillet, en Mayenne, et Antoigné, en Sarthe. Avec pour titre "Des obus pour la guerre", ce numéro spécial montre comment les usines Chappée se sont transformées en "usines de guerre" et ont produit obus et grenades pour l'État français.

L'Oribus commémore la fin de la Première Guerre : 1914-1918 en Mayenne, "loin du Front"