CÉAS de la Mayenne
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53000 Laval
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ACTUALITÉS

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28/11/2022

Rochefort, site solutréen : ses bouquetins et points d'interrogation

Parmi les « grottes de Saulges », deux sont ouvertes au public (celles de Margot et Rochefort) ; deux sont ornées (Mayenne-Sciences et à nouveau Rochefort).

 

 

 

27/11/2022

Urbain Grandier : le Mayennais le plus célèbre, toujours méconnu chez lui

Dans son édition du 31 octobre 2021, Dimanche Ouest-France raconte l’histoire tragique d’Urbain Grandier (vers 1590-1634), ce prêtre originaire de Bouère, curé de Loudun, torturé, condamné pour sorcellerie et brulé vif.

 

 

26/11/2022

Un "chapelet" de moulins sur la rivière de l'Erve. À Sainte-Suzanne, on a fabriqué des jeux de cartes

On connaît tous le château de Sainte-Suzanne, mais sait-on qu’autrefois, sur les deux kilomètres de la rivière de l’Erve qui traverse la commune, il y a eu pas moins de vingt-deux moulins à eau ! Un point de repère ? D’habitude, sur une rivière, c’est plutôt un moulin tous les kilomètres. Alors comment cela a-t-il été possible à Sainte-Suzanne ?

24/11/2022

Deux ans d'immersion en Ehpad pour l'auteur. Prends bien soin de toi !, de Rudo (Bamboo, 2021)

Dans cette BD publiée en mai 2021, Rudo, scénariste et dessinateur, réussit un tour de passe-passe : évoquer la précarité des auteurs de BD tout en dressant un état des lieux, plein d’humanité et de réalisme, de la vie – et de la mort – au sein d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

 

 

 

 

14/11/2022

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Avec l’espoir que la municipalité ait raison… Centre-ville de Laval, commerce et circulation automobile

Le lundi 7 novembre 2022, la ville de Laval a mis en place un nouveau plan de circulation en centre-ville. Faute probablement d’avoir suffisamment communiqué sur les buts visés, faute sans doute également d’avoir suffisamment associé les acteurs de la société civile et la population au projet, force est de constater que l’initiative ne suscite guère l’enthousiasme.

On veut espérer que la municipalité maîtrise son dossier et que le grand désordre observé les premiers jours s’estompe quand les usagers se seront approprié le nouveau plan de circulation. Tout de même, les questions fusent… Les langues se délient… Pour quelles raisons a-t-on voulu tout bousculer – sachant que, sociologiquement, le changement fait peur et suscite de la résistance ? Pour quelles raisons tout changer alors que finalement, jusqu’à présent, la circulation était fluide et qu’on trouvait assez facilement à stationner son véhicule ? Pour quelle raison faire cela maintenant, à seulement un mois et demi des fêtes de fin d’année, et alors que le commerce est un secteur fragilisé par la crise ?

C’est sûr, si la circulation automobile ne s’améliore pas rapidement, la clientèle habituelle des commerces, au mieux va restreindre ses déplacements en centre-ville, au pire ira ailleurs, en l’occurrence dans les commerces en périphérie ou les plus grandes villes des départements voisins.

On ne peut pas croire que la municipalité lavalloise veuille la mort du commerce en centre-ville. Par contre, il n’est pas impossible que des élus locaux veuillent participer à la lutte contre le réchauffement climatique en voulant interdire le plus possible la circulation automobile en agglomération. Cependant, on ne change pas du jour au lendemain des habitudes qui sont ancrées depuis de nombreuses décennies ! Pari risqué donc… Tout le monde n’est pas prêt à laisser sa voiture en périphérie et à venir au centre-ville en bus ou en… trottinette !

Sans oublier que Laval est confrontée à une contrainte physique : une rivière et des ponts, mais forcément en nombre réduit – ce qui complexifie les possibilités de cohabitation des différents modes de transport. Sans oublier un dénivelé qui permet une marche sportive, mais peut dissuader les moins sportifs. Et puis, Laval dispose d’un patrimoine architectural riche, mais pas au point de devenir un pôle majeur d’attractivité pour les touristes et de créer une vaste zone de « mobilité douce ». Le centre-ville peut-il vivre si la voiture y est interdite ou du moins n’y est pas bienvenue du tout ? Problème : les automobilistes sont aussi des consommateurs. Accessoirement des électeurs…

04/11/2022
31/10/2022

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Guillaume Garot n’a sûrement pas tort…

Dans Le Monde du 29 octobre 2022, Sandrine Cassini analyse les motions de censure (1) déposées par la Nouvelle Union populaire et sociale (Nupes) et l’impact qu’elles peuvent avoir auprès des électeurs et à l’intérieur même de la coalition. À l’instar de Pierre Dharréville, député communiste des Bouches-du-Rhône, on peut penser que le recours systématique aux motions de censure risque de banaliser leur usage et de devenir contre-productif.

Le problème devient aigu quand les députés du Rassemblement national (RN) se joignent à ceux de la Nupes pour voter une motion de censure et ainsi renverser le gouvernement. Peut-on se féliciter d’attirer les voix de l’extrême droite ?

Combien de temps peut encore durer une telle Nupes ? Sur fond d’élections internes notamment au Parti socialiste (janvier 2023), les députés les plus mal à l’aise à la Nupes risquent effectivement de prendre leurs distances avec La France insoumise (LFI). « Les électeurs n’apprécient pas les comportements jusqu’au-boutistes et outranciers » : c’est le député PS de la Mayenne, Guillaume Garot, qui s’exprime ainsi en évoquant ses partenaires d’extrême-gauche. La sénatrice PS de l’Oise, Laurence Rossignol, s’exprime dans le même sens. Elle se dit « choquée » pour l’appel au RN de voter ensemble contre la majorité : « La banalisation et la normalisation du RN ne profitent qu’au RN ».

Mais pendant ce temps, le fondateur de LFI, Jean-Luc Mélenchon, se voit Premier ministre en cas d’élections législatives anticipées… Si le risque est perçu comme étant réel, le scénario le plus crédible reste celui d’une France – « la patrie des droits de l'homme » – gouvernée par l’extrême droite…

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(1)- Les motions de censure dont il s’agit ici résultent de la décision du Premier ministre d’engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale sur tout ou partie d’un texte. Ce dernier est alors réputé adopté sans débat, sauf si une motion de censure, déposée dans les 24 heures, est votée. Discutée et votée, son adoption entraînerait la démission du gouvernement et le rejet du texte sur lequel il avait engagé sa responsabilité. Ce cas ne s’est jamais produit depuis 1958.

21/09/2022

Un coup raté contre la prolifération des armes. Les mamies font parler la poudre, de C. Ingelman-Sundberg

Les mamies font parler la poudre, roman de la Suédoise Catharina Ingelman-Sundberg, aurait dû trouver son public pour deux bonnes raisons. Tout d’abord, on voit des femmes très âgées, « retraitées », qui vont militer pour une noble cause ; elles montrent qu’à tout âge, on peut donner un sens à sa vie et être utile socialement. Ensuite, ce roman aborde une question essentielle : le commerce illégal des armes parmi les plus sophistiquées, donc les plus meurtrières.

 

 

 

13/09/2022

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La prudence est toujours de règle avec les sondages

Les 17 et 18 août 2022, l’Ifop a réalisé un sondage en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 1 006 personnes. Ce sondage a été effectué pour Le Journal du dimanche. Il portait sur le regard qu’ont les Français sur l’insécurité et la délinquance. L’Ifop garantit respecter « fidèlement les principes scientifiques et déontologiques de l’enquête par sondage ».

Bien sûr ! Il n’empêche que l’hebdomadaire appartient au groupe Lagardère News, lequel a pour actionnaire majoritaire le groupe Vivendi, de Vincent Bolloré. Le groupe Vivendi détient notamment le groupe Canal+, lequel a pour filiale, entre autres, CNews (où a exercé Éric Zemmour, candidat à la présidentielle en 2022). De là à penser que l’Ifop – entreprise commerciale – n’a pas bénéficié d’une totale autonomie, il n’y a qu’un pas que nous n’osons pas franchir !

Ce sondage nous apprend que 42 % des Français ont le sentiment que la délinquance a beaucoup augmenté ces derniers mois. Le taux est de 79 % pour les Français déclarant avoir voté pour Éric Zemmour au premier tour de l’élection présidentielle. Mais combien de personnes ont-elles été interrogées pour aboutir à ce score ? Quelle marge d’erreur ?

Au premier tour de l’élection présidentielle, Éric Zemmour a obtenu 2 485 226 voix alors qu’il y avait 48 747 876 électeurs inscrits, soit 5,1 % Si l’on considère que les électeurs inscrits correspondent à la population interrogée pour le sondage, les résultats de celui-ci pour les Français ayant déclaré avoir voté pour Éric Zemmour porte sur : 1006 sondés x 5,1 % = 51 personnes. Les tables de marge d’erreur ne descendent pas en-dessous d’un échantillon de 100 pour ne pas tomber dans le piège de l’extrapolation. Si la taille de l’échantillon était de 100, soit le double, la marge d’erreur serait d’environ 8. Le « vrai » pourcentage oscillerait alors entre 71 % et 87 %... Mais nous n’avons pas cent personnes sondées, seulement une cinquantaine !

01/09/2022

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« V & B », comme « Vins et Bières », et… musiques actuelles
Un festival pour l’image, avec une complicité médiatique

Nous cherchons quels événements pourraient faire en sorte que le quotidien Ouest-France, dans son édition mayennaise, leur consacre plusieurs pleines pages, sur plusieurs éditions successives, avec des annonces à la une, également sur plusieurs éditions successives… Peut-être le Stade Lavallois en finale de la Coupe de France de football ? Autrefois, il y avait les courses hippiques de Craon, mais elles sont aujourd’hui renvoyées au rang des événements locaux sans forcément d’impact. Après, nous séchons…

Dès lors, la couverture par Ouest-France de la deuxième édition du festival de musiques actuelles, le V & B Fest’, organisé du 26 au 28 août à Château-Gontier-sur-Mayenne, nous laisse pantois. En un peu plus d’une semaine, du 23 au 31 août, le quotidien, y compris l’édition dominicale, a consacré à l’événement culturel pas moins de sept pleines pages en « Pays de la Loire / Mayenne », plus quatre photos couleurs à la une de quatre éditions successives, sans oublier des articles en dernière page du journal (toutes éditions), en rubrique « Culture », dans les pages « Sud-Mayenne », etc.

Certes, le V & B Fest’, nous dit-on, ce sont 25 000 entrées payantes sur chacun des trois jours, une programmation exceptionnelle de concerts, 1 500 bénévoles, quelque 200 techniciens, une équipe d’organisation d’une quarantaine de personnes… Ouest-France ne pouvait pas passer à côté, mais devait-il en faire autant, surtout au regard de ses pratiques habituelles de couverture de l’actualité ?

On peut répondre dans une perspective commerciale, mais aussi sur un plan éthique. Le V & B Fest’, c’est une organisation du groupe V & B, une entreprise qui vend de l’alcool. La consommation de l’alcool tue – faut-il le rappeler ? Pendant une semaine, Ouest-France ne s’est manifestement pas posé la question : aucun message lié à la prévention. Sur le site du festival, il n’y avait pourtant pas que des boissons non alcoolisées à disposition… Quelque 120 000 litres de bière écoulés pendant le festival, annonce le quotidien dans son édition du 31 août.

Sur son site Internet, le groupe V & B va jusqu’à soutenir son projet qui vise l’« addiction à la convivialité ». Le terme « addiction » peut réellement être ici vu comme une provocation gratuite à l’égard des addictologues et acteurs de la prévention en santé publique.

Parmi les nombreux articles consacrés au festival, on relève le portrait de Damien Jahier, « à la tête du V & B Fest’ », au « parcours atypique » (26 août, page « Culture »), et celui des deux patrons-fondateurs de V & B, Emmanuel Bouvet et Jean-Pierre Derouet, dont l’aventure est qualifiée comme étant « extraordinaire » (27 août, dernière page du journal). Bref, des sortes de « Guy Degrenne » mayennais (étant entendu que l’industriel normand était tout de même diplômé d’une école supérieure de commerce). Des parcours à vous émouvoir… De véritables héros partis de rien, ou presque, et qui incarnent la réussite professionnelle ! Grâce à l’alcool ?

À l’heure du bilan, Ouest-France ne tarit pas d’éloges sur le festival. C’est vrai, le journal n’a pas aimé la place réservée aux artistes féminines, ni une blague de Calogero sur le Stade Lavallois, ni la poussière… Mais dans son édition du 29 août, le quotidien ne revient même plus sur les problèmes de bouchons routiers (comme pour la première édition à Craon) ou sur les problèmes de réseaux saturés. Durant une semaine, Ouest-France a mis en avant la programmation, l’activité des bénévoles, l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, le souci écologique avec la « brigade verte » qui « traque les déchets », la satisfaction des hôteliers, ainsi que celle des exposants du « Village » installé sur le site, la convivialité régnant sur ce festival, et en particulier au camping… Par contre, aucun développement sur les caractéristiques du secteur d’activité économique dont relève V & B… ou sur les tonnes d’alcool vendues sur le site durant les trois jours du festival !

Pendant ce temps-là, à Vaiges, l’association L’Oriolet lance un appel aux dons pour sauver Les Diablintes : 45 000 euros à trouver pour combler le déficit du festival des 24 et 25 juin. « Nous n’avons pas l’assise financière d’une entreprise », constate l’association (Ouest-France du 27 août). Force est de reconnaître qu’on vend de l’alcool sur quasiment tous les festivals, mais les associations organisatrices ne vivent pas au quotidien du commerce de l’alcool...



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