CÉAS de la Mayenne
29, rue de la Rouillère
53000 Laval
Tél. 02 43 66 94 34
Mél. ceas53@wanadoo.fr

    

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ACTUALITÉS

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05/02/2022

Le journalisme d'investigation est devenu collaboratif. Les contre-pouvoirs s'adaptent à la mondialisation

Pour une société plus respectueuse de la planète et de l’Homme, qui éradique la misère et la souffrance morale, il serait naïf de compter uniquement sur les politiciens, les grands chefs d’entreprise, les forces de l’ordre… Si rien ne peut se faire sans eux, rien ne changera fondamentalement si des pratiques malveillantes, révoltantes, ne sont pas dénoncées et condamnées.

04/02/2022

La Mayenne au temps des charrons et des bourreliers. Francis, l'artisan du bois, de Pierrick Bourgault (2020)

Dans Francis, l’artisan du bois, publié aux Ateliers Henry Dougier en mars 2020, Pierrick Bourgault nous emmène à la rencontre d’un Mayennais qui connaît bien le monde du bois. Si Francis Renard a coupé des arbres, il en a aussi planté et surtout il en a une vision bien à lui, précise et attentive…

 

 

 

 

 

03/02/2022

Des "amis du patrimoine" avec de l'énergie à revendre... Un ouvrage sur l'église Saint-Pierre de Bouchamps-lès-Craon

Les églises de toute époque – même a priori banales – constituent un patrimoine digne d’intérêt, mais cela suppose un travail de mise en valeur, respectueux de la dimension cultuelle de l’édifice et animé par la conviction d’une démarche ayant un intérêt culturel et social.

 

 

 

31/01/2022
18/01/2022

Secteur privé et entreprises publiques en 2019. Mayenne : + 2,1 % du salaire brut en EQTP
(mise à jour du Cahier sociodémographique n° 4, janvier 2022)

Document également disponible dans la rubrique Publications > Cahiers sociodémographiques

 

 

 

 

 

11/01/2022

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Lettre aux soignants et aux soignantes qui m'ont sauvé la vie

Michel Rose, président de la fédération mayennaise de la Ligue de l’enseignement, membre adhérent du CÉAS, adresse cette lettre à l'ensemble du personnel soignant du 7e C et du service de réanimation du centre hospitalier de Laval.

« Je n'avais rien demandé et vous m'avez accueilli pendant un peu plus de trois semaines l'an dernier car mis à mal sérieusement par le Covid-19, du dimanche 4 au lundi 26 avril précisément (dont dix jours en service de réanimation).

Pendant tout mon séjour forcé, j'ai pu apprécier votre professionnalisme, vos gestes attentionnés, votre bienveillance, vos paroles de réconfort et d'encouragement.

Grâce à vous, j'ai pu sortir vivant des griffes tenaces du virus qui enserraient mes poumons. Il m'a fallu insuffler des litres et des litres d'oxygène pour survivre alors que jusque-là, je n'avais jamais mesuré le bonheur de respirer machinalement de l'air, sans me dire de temps à autre : “Ah c'est quand même merveilleux cette mécanique respiratoire qui nous amène si facilement l'indispensable O2 dans nos alvéoles pulmonaires !” J'avais envie de le crier aux passants et aux cyclistes que j'apercevais de loin sur le boulevard d'Avesnières par la fenêtre de ma chambre.... “Eh profitez bien de votre liberté de respirer, profitez, c'est si bon vous savez ! Comme toute chose, c'est lorsqu'on en est privé que l'on regrette de n'avoir pas su en profiter à temps”.

En écrivant ces mots, en repensant à ces journées interminables et à ces nuits si longues pendant lesquelles l'esprit vagabonde entre la lune et les étoiles, frôlant les silhouettes des parents et des amis disparus, me remontent des larmes d'émotion. Allongé sur mon lit d'infortune, une nuit je me suis senti  prêt à les rejoindre...

Mon cerveau en manque d'oxygène, je commençais à m'envoler doucement vers un je ne sais quel ailleurs éthéré... En mon for intérieur, je m'en voulais terriblement de n'avoir pas su finaliser mon inscription vaccinale quelques semaines auparavant, ce qui m'aurait peut-être évité cette terrible épreuve (1)...

Vous m'avez alors soutenu et aidé à m'accrocher pour ne pas sombrer, pour ne pas céder, pour m'accrocher à vos bras et à vos sourires, même quand il me fallait supporter cette épreuve de la prise de sang artérielle (pour les fameux gaz du sang) alors que mes bras viraient au violet.

Vous m'avez lavé, vous m'avez nourri, vous m'avez piqué, vous m'avez radiographié, vous m'avez pris dans vos bras, vous m'avez retourné sur le ventre, vous m'avez dit “bonne nuit”, vous m'avez dit “bonjour”, vous m'avez rassuré ; mon corps ne m'appartenait plus, j'étais redevenu comme un petit enfant...

Et puis un jour vous m'avez sevré de cet oxygène réparateur et j'ai alors eu peur ! Peur de manquer de cet O2 qui me maintenait en vie depuis de si nombreux jours... La saturation allait-elle atteindre le bon pourcentage, 95 %, 96 %, voire 97 ou 98 % ?

Ah cette fameuse saturation en oxygène, le sésame attendu pour se rassurer que mon sang transportait suffisamment de ce gaz vital ! On m'a pincé l'index, l'annulaire, le majeur, et même le lobe de l'oreille, guettant en tordant le cou l'affichage de ce fameux taux qui avait parfois du mal à atteindre la bonne norme.

Et un jour vous m'avez dit de me lever pour pousser mes premiers pas dans la chambre entre la porte d'entrée et la fenêtre, des premiers pas hésitants et mal assurés que je dénombrais à chaque fois pour marquer une progression lente mais régulière.

Puis un matin vous m'avez annoncé que nous allions nous séparer, qu'il était l'heure de rassembler mes affaires et de nous quitter, pour retrouver heureux comme le poète ma maison et sa cheminée, ma compagne et mes enfants, au terme de cette épreuve qui fut comme un long voyage en pays inconnu.

Peu à peu j'ai retrouvé ma vie d'avant, soutenu et encouragé par mes proches et mes amis, par les moineaux domestiques accompagnant mes pas de convalescent au-devant de la maison, mes poumons ouverts à l'air vivifiant des journées de mai.

Mi-août, j'ai reçu ma première dose du vaccin protecteur et le 7 janvier dernier, ce fut la dose de rappel.

Ces mots de gratitude et de reconnaissance, je vous les devais, je vous les dois et je vous les devrai toute ma vie. Et au-delà de vos paroles de soignantes et de soignants, resteront gravés à jamais en ma mémoire vos gestes d'attention, vos sourires, vos visages.

À chacune et chacun, j'adresse tous mes vœux de bonheurs partagés, de santé et de réussite dans vos projets personnels, professionnels et d'engagements divers...

Très sincèrement, »

Michel ROSE

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(1) – À quoi tient le fil d'une vie ? Cette question, je l'ai souvent ressassée dans ma tête mais sans jamais y trouver une réponse qui puisse m'apaiser. Dès le mois de mars, je souhaitais me faire vacciner et j'avais effectué les démarches nécessaires via mon téléphone portable sur la plateforme Doctolib. Le samedi 20 mars, je me présentais en fin de matinée au centre de vaccination, salle polyvalente de Laval. Arrivé au guichet d'accueil, la jeune hôtesse m'informe que mon nom ne figure pas sur la liste ! Je lui indique que j'ai pourtant procédé à une inscription en ligne. Elle recherche à nouveau, mais négatif, et demeure inflexible, elle ne peut pas me laisser entrer et me dit de procéder à une nouvelle inscription, n'ayant sans doute pas correctement finalisé ma précédente demande. Ce que je fais en rentrant chez moi avec un nouveau rendez-vous fixé cette fois-ci à Château-Gontier le vendredi 2 avril. Le mercredi 24 mars, sans le savoir, je suis contaminé par le virus du Covid-19. Dimanche 28 et lundi 29 mars, premières alertes avec fièvre et courbatures. Mardi 30 mars, test antigénique positif ; jeudi 1er avril test PCR positif. Il me faut annuler mon rendez-vous de vaccination du 2 avril. Dimanche soir 4 avril, je dors dans une chambre d'hôpital. À quoi peut tenir le fil d'une vie ? Pour mon cas, à un oubli de clic ou à un mauvais clic au mauvais endroit... Si j'avais reçu la dose de vaccin Pfizer le samedi 20 mars, aurais-je échappé à tout ce que j'ai subi ? Si j'avais insisté près de la jeune hôtesse d'accueil, m'aurait-elle finalement laissé entrer dans la salle polyvalente ? Ces questions, je me les suis posées chaque nuit d'insomnie (et si...?), sans jamais pouvoir y répondre. Sinon me répéter : « À quoi tient le fil d'une vie ? »

04/01/2022

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Et si 2022 était la somme de nos rêves ? Aidez-nous à les « entendre »…

Le 1er janvier, chacun y va souvent de sa liste de bonnes intentions, souvent trop vite oubliée au fond d’une poche et passée à la machine à laver… Pourtant, le début d’année fait sonner d’un timbre particulier les vœux que nous formulons dans l’espoir d’un futur meilleur pour nous-mêmes, nos proches et parfois, plus généreusement, pour le monde qui nous entoure.

En 2020, nos vœux ont eu le goût d’un virus que nous ne connaissions pas encore et d’un confinement unique dans l’histoire. En 2021, nous avons espéré que ce serait différent et puis la réalité a rattrapé nos rêves, nous obligeant à revoir à la baisse nos ambitions. En 2022, parions qu’il nous faudra à nouveau un peu de patience, mais inventer des vœux à la fois enthousiasmants et réalistes. Puisqu’il faut apprendre à vivre avec ce virus, apprenons aussi à lui opposer des vœux d’avenir, des rêves à réaliser et des ambitions à concrétiser.

Dès lors, d’ici le lundi 24 janvier à midi, le CÉAS vous propose de participer à une enquête qui se veut à la fois sérieuse et ludique. À l’adresse suivante : ceas53@orange.fr, adressez-nous un courriel avec votre prénom, votre âge, les deux vœux que vous formulez (en quelques lignes) pour vous-même, les deux vœux que vous formulez pour vos proches (famille et amis proches) et les deux vœux que vous formulez pour les autres (au travail, dans votre quartier, dans le monde, bref très largement).

Il ne s’agit pas de participer à une création littéraire, mais plutôt de rassembler, compiler, valoriser les espérances et les aspirations de nos adhérents et autres amis. Ainsi, quels sont vos rêves, vos vœux, vos envies pour l’année 2022 ? En ce début d’année, que vous souhaitez-vous et que souhaitez-vous à vos proches et plus généralement pour la société ou le monde qui nous entoure ? Si vous aviez le don de réaliser des rêves, quels seraient-ils ?

Si nous avons la chance de recevoir suffisamment de réponses (c’est notre premier vœu…), alors, fin janvier ou en février, nous pourrons publier un retour de cette vie meilleure dont vous rêvez / dont nous rêvons… Et qui sait (c’est notre second vœu…), cela pourra-t-il inspirer chacun pour des actions, des dossiers ou des enquêtes pour 2022… Et qui sait ? Peut-être, en décembre 2022, pourrons-nous regarder en arrière et voir ce qui est devenu une réalité et si certaines de nos bonnes résolutions ont permis de changer un peu le monde…

Nous faisons des vœux à l’occasion de la nouvelle année, de notre anniversaire en soufflant les bougies, du passage des étoiles filantes… Mais chaque jour est aussi l’opportunité de réaliser un petit pas pour inventer notre vie et celle que nous souhaitons aux autres puisque nous partageons les mêmes lieux, les mêmes villes, le même monde, et qu’il nous faut bien vivre et rêver ensemble pour inventer ce demain auquel nous aspirons tous en secret.

À vos plumes, à vos claviers, et n’hésitez pas à faire circuler… Plus nous serons nombreux à rêver, plus les rêves auront sûrement de chance de se réaliser…

04/01/2022

Long reportage sur la sorcellerie en France (Géo de septembre 1989). La Mayenne alimente un dossier avec ses « illuminés »…

Dans son n° 127 de septembre 1989, Géo publie un long reportage sur la sorcellerie en France (pages 132 à 155 – vingt-deux pages au total, abondamment illustrées). L’éditorial du rédacteur en chef, Robert Fiess, y est entièrement consacré. Au départ, le dossier est confié à Alain Guigny, mais face à l’ampleur de la tâche, la rédaction lui adjoint Maurice Soutif. Celui-ci, « originaire de la Mayenne, fils de paysans, connaît bien les gens de la terre ». Il a « grandi dans l’un des départements français où les pratiques magiques sont les plus répandues » et il a ainsi « côtoyé des histoires de sorcellerie, dès son enfance, dans son propre village ». Leurs recherches ont duré plus d’une année.

 

 

03/01/2022

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Promenons-nous dans les bois… pendant que le loup y est…

Le 16 décembre 2021, à 22 h 45, puis le 30 décembre, à 1 h du matin, France 3 a diffusé Naïs au pays des loups, un documentaire de Rémy Masséglia (2021, 53 mn). Si vous l’avez raté, ne manquez pas les sessions de rattrapage qu’offre France.tv avec les documentaires de « La Ligne bleue », mais seulement jusqu’au 14 février 2022 (inscription rapide et gratuite).

Rémy Masséglia vit non loin du parc national du Mercantour, dans les Alpes. Les loups sont revenus dans ce territoire. Le réalisateur décide de partir sur les traces de cet animal qui n’en finit pas d’alimenter nos rêves et nos peurs lointaines. Mais cette quête a une épaisseur toute particulière car elle s’effectue sur deux ans (en discontinu), avec une petite fille sur son dos, la sienne, Naïs. C’est une toute petite fille d’à peine deux ans qui part à la découverte d’une nature qui s’offre et se cache, couverte de fleurs ou de neige, mais toujours propice à la rencontre et aux surprises pour qui sait observer et se rendre discret.

La nature, les animaux en liberté, la quête attentive de la moindre trace, font la magie de ce documentaire, mais plus encore c’est l’expérience hors du commun d’un père et de sa petite fille qui rend ce film touchant, sensible et vrai. Que dire de cette petite Naïs qui n’a pas encore 3 ans et dont on découvre le sens de la curiosité et de l’observation, l’éveil, et déjà une richesse de vocabulaire ? Que dire de cette petite fille d’à peine 3 ans qui dit « merci » à son papa pour la belle journée qu’ils viennent de passer ensemble ?

À nous de dire « merci » à Naïs et son papa pour ce qu’ils nous permettent de vivre à travers leur relation et à travers les images qu’ils nous partagent. Vivre cette aventure par procuration a le pouvoir de rendre optimiste puisqu’il est encore possible de profiter, intensément, de choses simples.

Mais pourquoi France 3 en a-t-il proposé une diffusion si tardive ? Une heure d’évasion, d’attention, de plaisir simple ne vaut-elle pas une heure de grande écoute ?

Offrez-vous ce cadeau de voir et d’entendre que tout ne va pas si mal sur cette planète et qu’il y a encore des choses à préserver puisque même une enfant de moins de 3 ans sait en apprécier l’intensité.

28/12/2021

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Librairies : une embellie conjoncturelle ou durable ?

Dans la chronique « Culture » du Monde des 25, 26 et 27 décembre 2021, Michel Guerrin commente « l’embellie des librairies ». De quoi se réjouir, pour la filière librairie de l’UCO Laval, qui compte bien participer activement à ce renouveau par une offre de formation de qualité pour des jeunes motivés et enthousiastes à l’idée même de devenir libraires (1).

Si le commerce de la librairie reste à faible rentabilité, il n’en reste pas moins vrai que sa croissance s’affiche à deux chiffres avec « plus 12 % de ventes de livres annoncées en 2021 par rapport à 2019 ». Les pessimistes diront que ce n’est que pour un temps et les optimistes voudront croire qu’il s’agit d’une tendance de fond.

Reste une réalité, quand on parle culture, la librairie ne fait plus aussi peur que par le passé. Les jeunes, poussés par l’attrait du Pass culture mis en place par le ministère de la Culture, viennent y chercher des mangas, mais pas que… Et quand bien même, c’est oublier un peu vite que ces ventes ne représentent qu’un petit pourcentage des ventes de livres en librairie et que le chiffre d’affaires se fait donc aussi et peut-être surtout avec d’autres livres. Si l’on en croit les annonces, la rentrée littéraire de janvier 2022 devrait d’ailleurs être d’un bon cru – et pas seulement grâce à Michel Houellebecq !

Malgré un coronavirus qui n’en finit pas de se développer, les voyants sont au vert. La librairie se réinvente et construit son avenir ; la « loi anti-Amazon » adoptée le 16 décembre apporte un soutien supplémentaire pour des stratégies de développement. Bref, plus que jamais, les livres sont une fenêtre qu’on ouvre pour « se rassurer, faire le point sur sa vie, s’évader, ralentir, créer du bonheur », permettant surtout aux librairies « de demeurer le royaume de la diversité de l’offre culturelle, à rebours d’une époque standardisée ».

On peut se réjouir avec Michel Guerrin que cette embellie fasse oublier les libraires réputés « pleurnicheurs » pour des libraires engagés, au service d’une clientèle fidèle et d’une clientèle qui se renouvelle.

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(1)- C’est la seule formation en France à préparer une licence en alternance (apprentissage) et sur deux ans.

 



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