Jusqu’au début des années 1970, en France, analyse France Prioux, on attendait presque toujours de se marier pour habiter avec son conjoint. Le mariage était alors pour la vie, et le divorce, difficile à obtenir et plus stigmatisé, n’était envisagé que lorsque la vie à deux n’était plus supportable. Aujourd’hui, la cohabitation précède souvent le mariage, et de plus en plus de couples ne souhaitent d’ailleurs plus se marier. Par ailleurs, les unions sont moins durables, car les séparations et les divorces se multiplient.
Dans le n° 473 de Population & Sociétés (décembre 2010, quatre pages), Jacques Vallin et France Meslé, de l’Institut national d’études démographiques (Ined), s’interroge sur l’espérance de vie : « Peut-on gagner trois mois par an indéfiniment ? »
Dans Population & Sociétés n° 510 d’avril 2014, François Héran, de l’Institut national d’études démographiques (Ined), reprend les derniers travaux des historiens et des démographes sur les pertes militaires et civiles de la guerre de 1914-1918, et il compare l’hécatombe de la Grande Guerre à celle de la mortalité infantile, qui était alors du même ordre de grandeur…
Selon la source Insee du recensement de la population, en 2016, quelque 148 300 Britanniques (certains pouvant avoir la double nationalité) résident en France. Celle-ci est le deuxième pays européen à accueillir le plus de ressortissants britanniques – en l’occurrence après l’Espagne où ils sont deux fois plus nombreux.